Déçus, blessés, désabusés.

Beaucoup ont vu s’ébranler, leur conception de l’être humain.

Cet être humain entaché, souillé, floué, qui n’en finit pas de souiller.

Flottant face à tant d’injustices, de par le monde, de part tant de monde….

Certains voudraient voir une partie de la population mondée, épurée, calcinée,

D’autres decident de manifester et d’afficher ce qu’ils pensent prouver de ce qu’il nous reste d’humanité….

Comme si chacun d’entre nous ne savait plus voir, où gît encore ce qu’il nous reste de bonté…

Peut être avons-nous besoin d’être rassuré de ce qu’il reste en cet autre et en nous même d’humanité ?

Commençons, sans doute, par scruter ce qui reste en nous de pure générosité ?

Une pointe d’introspection ne fait pas de mal à celui souffre d’inimitié.

Sais-tu que souvent on exècre en l’autre ce qu’on ne touche ni ne tolère en soi ?

Comment en est-on arrivé à ce trône d’où l’on ne cherche plus qu’à se protéger ? Ne sommes-nous donc pas tout autant des corps dont il faut pouvoir se méfier ?

Est-ce ton sourire qui gagera que je ne risque rien? Est-ce ma douce parole qui te susurrera que je ne te veux que du bien ?

Assurément ce qui est apparent t’en apprendra sur ce qui est latent. Un acte contredisant une parole t’enseignera sur l’incohérence du manant.

Observe, observe le monde et guette ta propre faute, car c’est souvent à partir de ses propres travers que l’on en vient à dépérir.