Brise d’hiver sur les méandres de la communication

pions difference sur fond bleu

Lors de discussions, qu’elles soient au sein d’un couple, d’un groupe d’amis ou dans une famille, on se plaint souvent de problèmes de communication.

D’aucuns avanceront qu’hommes et femmes sont constitués de manière différente tant d’un point de vue psychologique qu’ hormonal, ainsi le présupposé selon lequel ils se comprennent implique justement une mise à niveau réciproque.

Un groupe d’amis peut également rencontrer des difficultés communicationnelles. Effectivement, même si l’amitié implique une certaine ressemblance et un amour relatif, on ne peut faire l’impasse sur les différences culturelles, les différences de culture familiale et les phénomènes individuels qui ont construit et disposé notre ami(e).

Ainsi celui ou celle qui ne sied pas toujours au processus amical, ne peut pas simplement être déshonoré de votre amitié à la première incartade, il n’a peut être pas les mêmes codes sociaux que vous, les mêmes processus émotionnels et les mêmes capacités et outils de compréhension.

Illustration du vecteur de concept abstrait de conflit social.

Au sein d’une famille, on observe que les rixes sont souvent dues à des frustrations, des projections identitaires ou un manque de visibilité sur ce qu’est la personne en dehors du cercle familiale. En guise d’exemple une mère de famille peut facilement projeter ses propres qualités ou croyances sur son enfant et se sentir frustrée de ne pas effectivement les retrouver chez lui.

Elle peut être très dynamique et subir avec désarroi ce qu’elle perçoit comme de la paresse et qui est en fait un caractère plus calme et plus contenu que le sien.
Bien communiquer n’est ce pas peut-être d’abord communiquer sur ses ressentis ? Encore que ceci présuppose une bonne appréhension de ses propres émotions, je vous l’accorde.

Au fur et à mesure que les uns et les autres communiquent et se racontent, oserais-je dire, “autrui” devient plus à même de comprendre, d’anticiper les besoins et les mécanismes de l’autre. On a plutôt tendance à dire ce qui ne va pas, ce qui ne convient pas ou ce qui nous blesse. Seulement, on le fait au détriment de l’explicitation pour l’autre ou pour nous même de la perspective de ce que l’on peut mettre en place pour que ça aille mieux, de ce qui pourrait être prodiguer pour réparer et parfois même construire.

L’ultime étape consisterait peut être à faire évoluer, à adapter et à réorganiser notre manière de “se raconter” afin de communiquer de manière plus optimale c’est à dire en améliorant la forme de ce qui est véhiculé pour que le fond ne puisse qu’en être mieux perçu….