Je suis coupée de mes émotions… Le constat est là…
Tu t’es déjà sentie comme si une barrière invisible t’empêchait de ressentir pleinement tes émotions?
Comme si quelque chose bloquait la connexion entre ton cœur et ton esprit?
Peut-être as-tu l’impression de vivre en mode “pilote automatique”,
de simplement traverser tes journées sans réellement les vivre.
Ou alors, tu te surprends à réagir de façon “inappropriée” à des situations qui ne le méritent pas, comme si tes émotions surgissaient sans prévenir, souvent au mauvais moment.
Te sens-tu parfois en décalage avec toi-même, faisant des choses qui ne correspondent pas vraiment à tes valeurs ou à ce que tu es au fond de toi?
Peut-être as-tu remarqué que des événements graves ne t’affectent plus comme avant, que tu restes impassible, presque insensible, là où tu te serais attendue à ressentir de l’indignation, de la tristesse ou même de la colère?
Si tu te reconnais dans ces constats, cet article va agir comme un déclic pour toi si Dieu le veut!
Beaucoup de femmes éprouvent ce sentiment de déconnexion, et il est important de comprendre pourquoi cela se produit pour pouvoir y remédier.
Dans les paragraphes qui vont suivre, nous allons explorer ensemble les raisons possibles pour lesquelles tu pourrais te sentir coupée de tes émotions pour que tu puisses enfin dépasser ce malaise, cette incompréhension, voir même cette honte que tu ressens.
1. Les traumatismes passés et la dissociation émotionnelle
L’une des raisons principales pour lesquelles tu pourrais te sentir coupée de tes émotions est liée aux traumatismes passés. Lorsque nous traversons des événements difficiles ou traumatisants, notre esprit peut mettre en place des mécanismes de défense pour nous protéger de la douleur intense. L’un de ces mécanismes est la dissociation émotionnelle, qui consiste à se couper de ses propres sentiments pour ne pas ressentir la souffrance. C’est une réponse de survie naturelle, mais à long terme, elle peut entraîner un sentiment d’engourdissement ou de vide émotionnel.
Prenons l’exemple d’une femme qui n’a pas reçu d’affection de sa mère. Grandir sans câlins, sans mots tendres, et sans ce sentiment de sécurité affective peut laisser une empreinte profonde. Pour se protéger de cette douleur, elle pourrait développer une carapace émotionnelle, se disant que “cela ne la touche pas”. Mais, avec le temps, cette stratégie d’évitement peut l’amener à se couper de ses émotions positives également, rendant difficile la connexion avec ses propres enfants ou avec son partenaire. Elle pourrait se sentir incapable d’exprimer de l’amour ou de l’affection, non pas parce qu’elle ne le veut pas, mais parce qu’elle ne sait plus comment. Ce manque de connexion émotionnelle peut entraîner des difficultés relationnelles, des sentiments de solitude, et un profond sentiment de vide intérieur.
Pour une autre femme qui a été abusée par un oncle, le traumatisme est souvent encore plus intense et complexe. Le choc de la trahison de confiance par un membre de la famille peut amener à un repli sur soi et à un blocage émotionnel. Pour survivre à ce traumatisme, elle pourrait développer une dissociation émotionnelle comme mécanisme de défense. Ce détachement peut lui permettre de “survivre” sur le moment, mais à long terme, il peut engendrer une incapacité à se sentir en sécurité dans ses relations. Elle pourrait avoir des difficultés à faire confiance aux autres, ressentir une peur constante de l’intimité, ou vivre avec des flashbacks douloureux qui la plongent à nouveau dans cette période de sa vie. Les conséquences peuvent être nombreuses : isolement, anxiété, dépression, et un sentiment persistant de se sentir “déconnectée” de son propre corps et de ses émotions.
Ensuite, il y a la femme qui a été harcelée à l’école. Ce type de traumatisme peut paraître moins grave aux yeux de certains, mais les conséquences émotionnelles sont bien réelles. Subir des moqueries, de l’humiliation, ou de la violence physique peut laisser des cicatrices invisibles mais profondes. Pour se protéger, cette femme pourrait développer une forme de dissociation émotionnelle, s’engourdissant contre les émotions douloureuses liées aux souvenirs de l’école. Cela pourrait aussi la mener à une faible estime de soi, à une peur constante du jugement des autres, et à des difficultés à s’affirmer dans sa vie adulte. Elle pourrait éviter les situations sociales ou se conformer aux attentes des autres pour éviter les conflits, ce qui l’éloigne encore davantage de sa véritable identité et de ses émotions authentiques.
Enfin, considérons le cas d’une femme maltraitée par son mari. Vivre dans un environnement où elle est constamment rabaissée, malmenée ou même physiquement agressée peut la pousser à se dissocier de ses émotions pour survivre au quotidien. La douleur et la peur peuvent devenir si intenses qu’elle choisit inconsciemment de “s’éteindre” émotionnellement pour éviter la souffrance. À long terme, cette dissociation peut la rendre insensible non seulement à la douleur, mais aussi à la joie. Elle pourrait ne plus savoir comment réagir aux situations positives, avoir du mal à ressentir du bonheur ou de la satisfaction, même lorsque sa situation s’améliore. Cette dissociation prolongée peut la laisser piégée dans une boucle de traumatismes non résolus, où elle ne parvient pas à sortir de l’état de “survie” pour entrer dans un état de “vie”.
Chacune de ces situations montre comment les traumatismes passés peuvent amener une personne à se couper de ses émotions pour se protéger. Cependant, cette coupure, bien qu’elle soit une réponse naturelle à la douleur, finit par créer un fossé entre soi et son moi intérieur, rendant difficile la reconnexion avec ses véritables émotions et le cheminement vers la guérison.
2. Le stress chronique et l’épuisement émotionnel
Vivre constamment sous pression peut aussi te couper de tes émotions, et ce n’est pas étonnant quand on regarde de plus près ce que cela implique. Le stress chronique est comme une machine invisible qui tourne sans arrêt dans ta tête et dans ton corps. Qu’il vienne de ta vie professionnelle, de tes responsabilités familiales, ou même de la pression que tu te mets pour correspondre à certaines attentes sociales, il finit par te vider de ton énergie émotionnelle.
Résultat? Tu te retrouves à fonctionner en mode “pilote automatique”, déconnectée de ce que tu ressens vraiment.
Prenons l’exemple d’une journée typique pour beaucoup de femmes :
Tu te lèves le matin avec une liste de choses à faire longue comme le bras. Il faut préparer le petit-déjeuner, habiller les enfants, t’assurer que tout le monde a ce qu’il faut pour la journée. Tu cours ensuite au travail, où une montagne de tâches t’attend. Tu jongles entre les réunions, les e-mails, les demandes urgentes de ta patronne ou de tes collègues. Puis, après une journée déjà épuisante, tu rentres à la maison et reprends ta “deuxième journée” : les devoirs des enfants, le dîner à préparer, la maison à ranger, peut-être même quelques courses de dernière minute. Et ça, c’est sans parler des imprévus – l’enfant qui tombe malade, la machine à laver qui lâche, une dispute avec ton mari…
Avec ce rythme effréné, tu n’as même pas le temps de t’arrêter pour respirer, encore moins pour te connecter à ce que tu ressens. Tu te dis : “Je n’ai pas le temps pour ça maintenant”. Petit à petit, tu perds le contact avec tes émotions. Tu te sens comme un robot, accomplissant des tâches les unes après les autres sans vraiment être présente.
À force de vivre ainsi, il devient difficile de se souvenir de la dernière fois où tu t’es vraiment sentie heureuse, triste, ou même en colère.
Tu es simplement… fatiguée.
Émotionnellement et physiquement.
Ensuite, il y a la pression des responsabilités familiales.
Si tu es mère, tu connais bien ce sentiment de devoir être “la super maman”. Celle qui doit tout gérer sans jamais faillir. Peut-être que tu t’occupes seule des enfants parce que ton conjoint est souvent absent, ou que tu dois jongler avec le travail et la maison sans relâche. Tu te lèves tôt et tu te couches tard, en espérant que tout soit sous contrôle. Mais au fond, tu te sens épuisée, vidée, et surtout… déconnectée. Tu fais tout par habitude, sans vraiment te poser de questions.
Même quand quelque chose de grave se produit, tu n’as plus l’énergie de réagir comme tu le ferais normalement. Par exemple, quand ton enfant tombe et se fait mal, tu t’occupes de lui par réflexe, sans vraiment ressentir l’inquiétude ou la compassion que tu avais l’habitude de ressentir pour lui!
La gestion des attentes sociales est une autre source de stress.
Dans notre société, il y a une forte pression pour être “parfaite”. Parfaite au travail, parfaite à la maison, parfaite dans tes relations… Peut-être que tu te sens obligée de toujours dire “oui”, d’être celle sur qui tout le monde peut compter, d’organiser des brunchs, de rendre des services, d’être présente sur tous les fronts. Et tout cela, sans jamais montrer une once de fatigue ou d’épuisement. À force de répondre aux attentes des autres, tu oublies de répondre à tes propres besoins! Tu finis par faire des choses qui ne te correspondent pas, juste pour plaire ou pour éviter de décevoir. Tu te sens déconnectée de tes émotions, de ce que tu veux vraiment.
Le résultat de tout cela? L’épuisement émotionnel.
À force de tirer sur la corde, tu te retrouves à bout de souffle. Tu n’as plus l’énergie de ressentir quoi que ce soit, que ce soit la joie, la tristesse, la colère ou l’amour. Tout te semble terne, plat. Tu as l’impression de vivre dans un brouillard constant, sans vraiment savoir pourquoi tu te sens ainsi. Même lorsque tu as un moment de tranquillité, tu te surprends à ne rien ressentir du tout. Comme si tes émotions avaient disparu. Ce vide émotionnel peut te faire douter de toi-même, te faire sentir comme si tu étais “éteinte” à l’intérieur.
Alors, comment sortir de ce cercle vicieux?
Il est essentiel de reconnaître que le stress chronique et l’épuisement émotionnel ne sont pas des signes de faiblesse. Ce sont des réponses naturelles à un mode de vie surchargé. Prendre du temps pour toi, ralentir, te reconnecter à tes besoins et à tes émotions, c’est plus qu’un luxe, c’est une nécessité. Plus encore, pour être pleinement présente dans ta vie et pour ceux que tu aimes, il faut d’abord être présente à toi-même.
3. Les croyances limitantes et l’évitement émotionnel
Certaines croyances que nous développons tout au long de notre vie peuvent nous pousser à éviter nos émotions. Peut-être as-tu grandi dans un environnement où l’on t’a appris que montrer ses émotions était un signe de faiblesse. Peut-être as-tu entendu des phrases comme “Pleurer, c’est pour les faibles” ou “Garde la tête haute, quoi qu’il arrive”. Dans certaines familles, il est commun d’être éduquée à réprimer ses émotions dès le plus jeune âge, apprenant que l’expression de la colère, de la tristesse, ou même de la joie intense n’était pas acceptable.
On t’a peut-être dit de “garder tes émotions pour toi” ou de “ne pas faire de vagues”. Ces messages, reçus encore et encore, peuvent s’ancrer profondément et devenir des croyances limitantes.
En conséquence, tu as peut-être appris à enfouir tes sentiments pour éviter d’être jugée ou de paraître vulnérable. Tu pourrais te dire qu’il est plus facile d’ignorer tes émotions que de les affronter, craignant, qu’elles ne t’échappent ou ne te submergent. Au fil du temps, ces croyances peuvent te mener à éviter consciemment ou inconsciemment de te connecter à ce que tu ressens réellement. Cela pourrait se manifester par le fait de minimiser tes propres sentiments (“Ce n’est pas si grave”) ou de les invalider en te disant des choses comme “Je n’ai pas de raison de me sentir comme ça”.
À force d’éviter tes émotions, tu risques de te retrouver coupée d’elles, ne sachant même plus comment les identifier ou les exprimer. Par exemple, tu pourrais ressentir un vague malaise sans pouvoir mettre de mots dessus, ou te surprendre à réagir de façon disproportionnée à une petite contrariété parce que tu n’as pas laissé la place aux émotions plus profondes de s’exprimer. Le problème avec cette répression émotionnelle est qu’elle ne fait que renforcer la déconnexion. Tu deviens étrangère à tes propres ressentis, comme si ta vie intérieure étaient une langue étrangère que tu n’avais jamais appris à parler.
Peut-être as-tu également été encouragée à rester forte et à “tenir bon” dans toutes les situations, ce qui a renforcé l’idée que les émotions sont un fardeau ou une distraction de ce qui est vraiment important. À force de vouloir contrôler tes émotions ou de les ignorer, tu te prives aussi des aspects positifs qu’elles peuvent t’apporter : la joie de partager un moment avec des amies, l’émotion d’un film touchant, ou la paix intérieure que l’on ressent après avoir libéré une tristesse longtemps retenue!
Les normes sociales et culturelles jouent également un rôle dans notre manière de vivre nos émotions. Certaines cultures valorisent la maîtrise de soi et la suppression des émotions, ce qui peut amener à une déconnexion émotionnelle. En tant que femme, il est souvent attendu que tu prennes soin des autres, que tu sois forte et résiliente. Par conséquent, tu peux avoir appris à réprimer tes propres émotions pour répondre à ces attentes, ce qui peut conduire à un sentiment de déconnexion.
Ainsi, pour briser ce cercle de l’évitement émotionnel, il est essentiel de reconnaître ces croyances limitantes pour ce qu’elles sont : des mécanismes de défenses, des barrières construites au fil du temps, qui peuvent être déconstruites avec patience, compassion et bienveillance.
Reconnecter avec ses émotions, c’est aussi accepter de les accueillir, de les explorer sans jugement, et de comprendre qu’elles font partie intégrante de qui tu es. C’est un chemin vers plus d’authenticité, de sérénité, et d’épanouissement personnel!
4. La dépression et les troubles de l’humeur
La dépression et d’autres troubles de l’humeur peuvent également être des causes majeures de déconnexion émotionnelle. Quand tu es en proie à la dépression, il est fréquent de ressentir un engourdissement émotionnel, un état où tes émotions semblent s’éteindre progressivement. Tu peux perdre tout intérêt pour les activités que tu aimais auparavant, te sentir apathique ou indifférente face à des situations qui, autrefois, auraient suscité une réaction émotionnelle. Mais pourquoi la dépression a-t-elle cet effet sur nos émotions?
La dépression affecte la chimie du cerveau, perturbant les neurotransmetteurs qui régulent l’humeur, comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Ces substances chimiques sont essentielles pour nous aider à ressentir du plaisir, de la motivation, et une gamme complète d’émotions. Lorsque leur équilibre est perturbé, il devient plus difficile de ressentir des émotions positives ou même de se connecter à ce que tu ressens habituellement. À la place, tu peux te retrouver dans un état de léthargie émotionnelle, où tout te semble terne, plat, sans relief.
De plus, la dépression est souvent accompagnée d’une fatigue extrême et d’une perte d’énergie, ce qui rend encore plus difficile la gestion de ses émotions. Lorsque ton corps et ton esprit sont épuisés, il est naturel de se retirer émotionnellement pour économiser tes ressources mentales. Cela peut créer un cycle vicieux : plus tu te sens déprimée, plus tu te coupes de tes émotions pour te protéger, ce qui peut aggraver encore davantage ton état dépressif.
La dépression peut également entraîner un sentiment de vide ou de détachement. Tu peux te sentir comme si tu étais “à côté” de ta vie, en train de la regarder passer sans réellement y participer. Cette sensation de détachement peut t’empêcher de te connecter à toi-même et à tes sentiments. Les moments de joie, de tristesse, ou de colère peuvent sembler hors de portée, comme si une barrière invisible t’empêchait de les atteindre. Ce détachement émotionnel est une façon pour ton esprit de se protéger de la douleur intense que peut provoquer la dépression, mais il t’empêche aussi de ressentir pleinement les émotions positives qui pourraient t’aider à aller mieux.
En somme, la dépression ne se contente pas d’assombrir l’humeur; elle déconnecte aussi de l’expérience émotionnelle, rendant difficile le fait de se reconnecter à soi-même et à ses véritables sentiments. Reconnaître cet impact est une première étape essentielle pour commencer à comprendre ce que tu vis et chercher des moyens de te reconnecter à tes émotions, que ce soit à travers la psychothérapie, le soutien social, ou des pratiques de méditation qui aident à ramener ton attention sur le présent et sur ce que tu ressens vraiment.
5. Les mécanismes d’autoprotection inconscients
Parfois, cette coupure avec les émotions est une forme d’autoprotection que ton esprit a mise en place pour éviter de revivre des moments de douleur intense ou de vulnérabilité. Ces mécanismes d’autoprotection sont en réalité des réponses naturelles et même nécessaires lorsque tu traverses des périodes de grande détresse ou de traumatisme.
Par exemple, face à un événement traumatique, ton esprit peut “fermer les vannes” des émotions pour te permettre de fonctionner malgré la douleur. Cette dissociation émotionnelle agit comme une barrière protectrice qui t’aide à ne pas te laisser submerger par la souffrance, te permettant de continuer à avancer dans ta vie quotidienne. En ce sens, ce mécanisme est utile, car il t’offre un répit face à des émotions trop intenses pour être gérées sur le moment.
Cependant, bien que ce mécanisme soit essentiel dans des situations de crise ou de traumatisme, il peut devenir problématique lorsqu’il persiste bien au-delà de la période où il est nécessaire. À un certain point, cette coupure émotionnelle, qui était autrefois une forme de protection, peut devenir une prison émotionnelle. Continuer à te couper de tes émotions, même après que le danger ou la douleur immédiate soient passés, peut t’empêcher de guérir pleinement. En restant dans ce mode de protection, tu te prives de la capacité de ressentir non seulement la douleur, mais aussi les émotions positives comme la joie, la connexion, et l’amour.
Apprendre à faire différemment avec la réalité, c’est reconnaître que ce mécanisme d’autoprotection, bien qu’utile à un moment donné, n’est plus nécessaire de façon permanente. C’est accepter que pour guérir véritablement et pour vivre pleinement, il faut parfois se permettre de ressentir à nouveau la gamme complète des émotions, même celles qui sont inconfortables ou douloureuses.
Oser ressentir ses émotions et s’y confronter, c’est aussi une manière de retrouver son “pouvoir personnel”. Cela te permet de te reconnecter à toi-même, de comprendre ce que tu ressens réellement et pourquoi. Cela peut également t’aider à mieux naviguer dans tes relations, à établir des limites plus saines, et à exprimer tes besoins plus clairement. En affrontant tes émotions plutôt qu’en les fuyant, tu te donnes la chance de transformer tes blessures en forces, de mieux comprendre tes réactions, et de cultiver une résilience émotionnelle plus forte!
Faire face à la réalité avec courage signifie aussi accepter que la douleur fait partie de la vie, mais que cette douleur n’a pas à définir qui tu es. En osant ressentir et en travaillant activement à comprendre et à intégrer tes émotions, tu choisis de vivre pleinement, de sortir de cette prison émotionnelle et de créer une vie plus authentique et épanouissante. Au lieu de rester bloquée dans le passé ou d’avoir peur de ce que tu pourrais ressentir, tu peux apprendre à accueillir chaque émotion comme un messager, te guidant vers une meilleure connaissance de toi-même et une plus grande liberté et aisance émotionnelle!
Je suis coupée de mes émotions: il n’y a pas de fatalité!
Si tu te reconnais dans ces expériences de déconnexion émotionnelle, sache que tu n’es pas seule. Ressentir un vide ou se sentir coupée de ses émotions est une réaction humaine et TOUT à FAIT compréhensible face aux douleurs et aux défis de la vie. C’est un mécanisme de défense que ton esprit a développé pour te protéger, pour t’aider à traverser des moments difficiles où ressentir pleinement tes émotions aurait pu être trop douloureux. Ce mécanisme de protection a sans doute été nécessaire à un moment donné, mais il ne définit pas qui tu es ni comment tu dois vivre ta vie aujourd’hui!
Il est important de se rappeler qu’il n’y a pas de fatalité à être coupée de ses émotions. Ce n’est pas une condamnation à vie, mais plutôt un signal que ton corps, ton esprit et ton esprit envoient pour te dire qu’il est temps de te traiter en première classe, d’écouter ce qui se passe à l’intérieur, et de te donner la chance de guérir.
Tu n’as plus besoin d’être cette personne piégée dans la douleur de ses expériences passées; tu peux être plus humaine, plus résiliente, et tu as la capacité de surmonter ces barrières émotionnelles si tu t’en donnes les moyens si Dieu le veut! Se reconnecter à tes émotions, c’est te donner l’opportunité de vivre une vie plus sereine, plus vibrante, et plus authentique.
Retiens une chose et accepte l’idée que se reconnecter à tes émotions ne signifie pas se laisser submerger par elles, mais plutôt les accueillir comme des parties intégrantes de toi. C’est t’autoriser à ressentir la gamme complète des émotions – la joie, l’amour, la paix, mais aussi la tristesse, la colère, et la peur – toutes ces émotions qui font de toi une femme entière et vivante! Il est normal d’avoir peur de rouvrir la porte à des émotions que tu as longtemps gardées enfouies, mais rappelle-toi que ressentir n’est pas une faiblesse, c’est une force. C’est à travers cette vulnérabilité que tu trouveras ton vrai potentiel, ton authenticité.
Chaque jour, tu peux faire un petit pas vers toi-même. Peut-être en prenant quelques minutes pour respirer profondément et écouter ce qui se passe en toi. Prends le temps de te connecter avec toi-même via le journal d’introspection, même si cela te semble difficile au début.
Ou peut-être en parlant à psychologue diplômée qui peut te soutenir sur ce chemin de reconnexion. Chaque petit pas compte, et chaque effort pour te reconnecter avec tes émotions est un acte de courage et de compassion envers toi-même.
Tu mérites de ressentir pleinement, de guérir de tes blessures passées, et de t’épanouir de tout ton être. Alors, respire profondément, ouvre ton cœur et accueille ce voyage vers une vie plus riche et plus connectée! Chaque émotion que tu explores peut être une porte ouverte vers une meilleure compréhension de toi-même, un pas de plus vers la guérison. Avec chaque émotion que tu laisses entrer, tu te rapproches un peu plus de la personne que tu es vraiment : authentique, courageuse, et profondément humaine. Il n’y a pas de fatalité, seulement des opportunités de croissance et de renaissance si Dieu le veut!
Ci- dessous l’épisode de podcast associé à cet article:
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