Passive Aggressive…

Ça sonne comme deux mots opposés, mais pourtant, c’est un peu comme sourire tout en te plantant discrètement une épine dans le pied.

D’un côté, ça a l’air doux, inoffensif, presque poli, mais de l’autre, ça te laisse une sensation étrange, une gêne qui s’installe sans que tu saches vraiment pourquoi.

C’est l’art de dire quelque chose sans vraiment le dire, de cacher une frustration derrière un sourire ou une remarque « bienveillante », mais qui te pique juste assez pour te faire douter de toi.

Alors, soyons honnêtes… Qui n’a jamais vécu cette situation : tu sors d’une conversation et tu te sens bizarre.

Genre vraiment mal à l’aise.

Ni en colère, ni triste, juste mal à l’aise, frustrée, voir même un peu coupable.

Et là, ton cerveau te lance un “Euh, c’était censé être une conversation sympa, pourquoi tu te sens aussi naze ?”.

Eh bien, félicitations très chère ! Tu viens probablement de te faire bombée par une communication passive-agressive!

Pas de stress, c’est aussi courant qu’un café serré un lundi matin.

Mais voilà, ce genre de comportement, c’est comme un caillou dans ta chaussure : ça semble inoffensif au début, mais à la longue, ça finit par te rendre dinguE.

Le reconnaître, c’est la première étape pour éviter les malaises et protéger ta santé mentale surtout!

Alors, prête à devenir la Sherlock Holmes des piques déguisées ? C’est parti, enfile ta loupe et ton flair anti passive agressivité !

 

C’est parti, enfile ta loupe et ton flair anti passive agressivité !

1. Comment reconnaître qu’on est victime de communication passive-agressive

 

Spoiler alert : la communication passive-agressive, ça ne se repère pas toujours au premier coup d’œil.

C’est un peu comme une piqûre de moustique.

Au début, tu ne sens rien, puis ça commence à gratter…

Et là, tu te dis “Mais pourquoi je me sens aussi mal ?”. Voici quelques **signes typiques** qui devraient te mettre la puce à l’oreille (et t’éviter de te gratter trop longtemps, jusqu’au sang) :

 

Signes typiques de la communication passive-agressive :

Sarcasme déguisé en compliment :

“Oh mais tu es tellement courageuse de porter cette tenue.”

Traduction : “Je ne porterais jamais ça, mais je ne vais pas te le dire directement. Je préfère te laisser douter de ton sens du style.”

 

Évitement du conflit direct :

Quand quelqu’un a un problème avec toi, mais préfère faire comme si tout allait bien… Tout en bouillonnant intérieurement (ça fait penser à un volcan sur le point d’exploser, mais au ralenti).

Réponses ambiguës ou mauvaise foi :

“Ah non, fais comme tu le sens… de toute façon, moi je dis ça, je dis rien (mais bon, tu verras bien par toi-même, hein).”

 

Plus d’exemples concrets de communication passive agressive

Parce que rien ne vaut des exemples pour bien comprendre. C’est parti pour un tour de passif-agressivité made in quotidien de femmes :

Entre époux :

“Chéri, tu as encore oublié de sortir les poubelles.”

Ah le fameux “encore”.

Ce petit mot qui, en apparence, semble anodin, mais cache une frustration bien installée.

Le tout dit avec un sourire (parce qu’on n’est pas des sauvageonnes non plus hein ;-).

 

Entre amies :

“Alors, tu n’as toujours pas perdu de poids ?”

Aïe. Ce petit commentaire qui a l’air d’une simple taquinerie mais qui, en vrai, fait l’effet d’un coup de poignard dans l’estime de soi.

 

Entre collègues :

“Elle est forte ta fille.”

Sous-entendu : “Est-ce qu’elle a hérité de tes habitudes alimentaires ?”.

Tu vois le genre ? Ça semble innocent, mais ça cache bien son jeu de jugement et compagnie!

 

Entre parents et enfants :

“Mon cœur, arrête de dire des bêtises.”

C’est dit avec amour, mais ça peut laisser l’enfant perplexe, en mode

“Est-ce que je suis bête ? Est-ce que je devrais me taire ?”.

C’est une petite remarque d’apparence mieleuse qui peut faire de gros dégâts sur le long terme.

 

L’impact émotionnel

La communication passive-agressive, c’est un peu comme une vieille chaussette coincée sous ton lit : tu ne la vois pas tout de suite, mais tu sens bien que quelque chose cloche.

Résultat ?

Tu te retrouves avec un sentiment de culpabilité, de frustration, voire de confusion. Et ça peut même finir par te faire douter de toi-même. Parce qu’au fond, tu te demandes : “Est-ce que je suis en train de sur-réagir, ou c’est eux qui abusent ?”.

Spoiler : C’est eux

.

2. L’État d’esprit d’une personne qui communique de manière passive-agressive

Bon, maintenant qu’on sait repérer la bête, essayons de comprendre ce qui se passe dans la tête d’une personne qui communique de manière passive-agressive. Car, soyons honnêtes, c’est rarement fait de manière consciente (même si parfois on se demande…).

 

Difficulté à exprimer ses frustrations ouvertement

Les personnes passives-agressives ont souvent un mal fou à dire les choses clairement. Ça les fait flipper.

Conflit ? No way.

Elles préfèrent tout garder en eux et balancer quelques petites piques subtiles, histoire de ne pas exploser.

C’est un peu comme si tu voulais crier, mais que tu te contentais de murmurer des choses piquantes.

Résultat : frustration totale, des deux côtés.

Enjeux émotionnels sous-jacents

Le langage passif-agressif, c’est souvent un symptôme de peurs profondes, comme la peur du rejet ou du conflit. C’est aussi un bon indicateur de l’anxiété ou du ressentiment qui n’a jamais été exprimé.

Et quand tu n’exprimes pas ce que tu ressens, tu finis par le faire passer de manière… disons… détournée

(bonjour les petites piques, les silences lourds de sens, et les regards qui en disent long)!!!

Comment la personne passive agressive se perçoit-elle ?

Quand on plonge dans la psychologie de quelqu’un qui adopte un comportement passif-agressif, il est fréquent de découvrir qu’il ou elle se perçoit comme une victime.

 

Pourquoi ?

Parce que, pour cette personne, exprimer ouvertement ses frustrations ou ses désaccords est perçu comme un danger. Cela pourrait la mettre en position de faiblesse, voire de rejet.

 

Alors, plutôt que d’entrer dans un conflit direct (qui est terrifiant pour elle), elle va préférer des attaques indirectes. C’est une manière d’exprimer ses ressentis tout en gardant une certaine distance émotionnelle.

 

Cette approche découle souvent d’un manque d’estime en sa capacité à être entendue ou respectée dans une discussion ouverte. La personne peut aussi avoir peur des conséquences d’un affrontement direct : la peur d’être mal aimée, incomprise, ou même rejetée. Du coup, elle va inconsciemment choisir la passivité (ne pas dire ce qui la dérange vraiment) et l’agressivité (lancer des petites piques).

C’est un mécanisme de protection émotionnelle.

En agissant ainsi, elle a l’impression de garder une forme de contrôle sur la situation. C’est comme si elle pouvait éviter la confrontation d’avec ce que l’autre lui renvoie, tout en influençant l’autre de manière subtile. Elle évite de se sentir vulnérable, car ouvrir le dialogue, pour elle, signifie exposer ses émotions, et donc, potentiellement, se faire blesser. Mais en même temps elle préfère l’attaque…

 

Cependant, soyons clairs, cette stratégie ne fonctionne pas très bien. Pourquoi ? Parce que ces comportements créent de la confusion et des malentendus. Ils ne règlent jamais vraiment le problème de fond.

 

En essayant de fuir la confrontation, la personne passive-agressive finit par entretenir des conflits larvés qui ne font qu’intensifier les tensions.

 

Résultat : elle renforce ce rôle de victime qu’elle redoute tant, car elle se sent incomprise et insatisfaite.

 

Pour se traiter en première classe, il s’agit de travailler sur cette peur du conflit, d’apprendre à exprimer ses besoins de manière directe et saine, et surtout de renforcer l’estime de soi.

 

Accepter que l’on peut être vulnérable sans être en danger est souvent un tournant décisif pour ces personnes. L’idée, c’est d’intégrer que l’honnêteté émotionnelle ne mène pas forcément à un rejet ou des conflits, mais peut au contraire renforcer les relations!

 

3. Comment réagir face à une personne passive-agressive

Ah, la fameuse question : comment réagir sans exploser ou, pire, sans devenir toi-même passive-agressive (oui, ça peut arriver !) ?

Parce que, soyons clairs, répondre par une pique encore plus piquante, c’est comme éteindre un feu avec de l’huile de friture.

Spoiler (je sais, je l’avais promis, mais c’était trop tentant) : ça ne va pas marcher. La clé ici, c’est de garder ton calme et de rester assertive (ouais, je sais, plus facile à dire qu’à faire). Mais t’inquiète, on va s’en sortir ensemble in sha Allah!

 

Identifier le comportement

Première étape : reconnaître ce qui se passe. Une personne qui balance des remarques passives-agressives n’est pas en train de t’attaquer frontalement, mais plutôt de t’envoyer des signaux de fumée émotionnelle. Ses frustrations ne sont pas directement contre toi (enfin, pas toujours), mais surtout contre ses propres émotions qu’elle n’arrive pas à exprimer correctement.

Et là, attention : ne te laisse pas embarquer dans le manège émotionnel. Si tu prends tout personnellement, tu finis par monter à bord de ses montagnes russes. Au lieu de ça, dis-toi : “OK, ce n’est pas à propos de moi.”

Respire.

Tu peux même visualiser un bouclier émotionnel. Tu vois, genre le super pouvoir que tu aurais si tu étais une héroïne de film Marvel. Ce qui arrive, ce n’est pas une attaque directe, c’est une manière maladroite d’essayer de dire “Je suis frustré·e et j’ai besoin d’aide… mais je ne veux pas te le dire en face.”

 

Rester calme et assertive

Bon, maintenant que tu as mis ton bouclier/pouvoir émotionnel en place, voici la prochaine étape : garder ton calme. Ça, c’est la clé pour ne pas tomber dans le piège. Parce que, oui, la tentation de répondre par une remarque bien sentie/servie peut être forte (tellement forte !). Mais non, tu es au-dessus de tout ça hein ;-)

Être assertive, ça veut dire s’affirmer de manière respectueuse et claire, sans écraser l’autre ni se faire écraser soi-même. Et là, c’est ton super pouvoir qui entre en jeu. Si tu réponds calmement et directement, tu désamorces la situation. En gros, tu deviens l’expert en démineur des relations humaines.

OK, passons aux choses sérieuses.

Comment répondre quand on te balance une pique/bombe passive-agressive ?

Voici quelques astuces qui te permettront de rester sereine et d’avancer vers une discussion plus saine.

Demander des clarifications:

Retiens que la meilleure façon de mettre fin à la confusion, c’est de poser une question.

Par exemple : “Je remarque que tu sembles contrariée, mais je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire. Peux-tu m’expliquer directement ce qui te dérange ?”

Traduction : “Dis-moi les choses clairement, qu’on arrête de jouer à ce cache-cache!”

Exprimer tes propres besoins:

Tu as le droit de dire ce que tu ressens, et c’est même essentiel.

Par exemple, si quelqu’un te lance une remarque du style “Oh, ma chérie tu fais toujours n’importe quoi!”.

Tu peux répondre calmement : “Je me sens un peu mal à l’aise quand tu dis ça. Peux-tu être plus précise sur ce que tu voudrais que je fasse différemment ?”

Tu restes honnête, directe et ouverte. Bref, du grand art de #SETRAITERENPREMIERECLASSE

Proposer des conversations ouvertes:

Encourage l’autre à s’ouvrir plutôt que de rester dans son comportement détourné. Propose de discuter de ce qui ne va pas, histoire de remettre les choses à plat.

Par exemple : “Si quelque chose te dérange, parlons-en. J’aimerais qu’on puisse résoudre ça ensemble plutôt que de rester dans des sous-entendus.”

Tu vois, ces petites phrases miraculeuses permettent de sortir de la spirale du non-dit et d’amener l’autre à exprimer ce qu’il ressent, sans piques ni ambiguïtés en mode “Habibi Khalass”!

Exemples de réactions selon le contexte

Entre époux :

Ah, la vie de couple et ses petites joyeusetés !

Imagine la scène : TU lances à ton mari “Chéri, tu as encore oublié de sortir les poubelles.” Le fameux “encore”, dit avec ce ton légèrement accusateur, mais jamais frontal.

Au lieu de se braquer ou de répondre sur le même ton, l’Homme reste cool et dit : “J’entends que ça te frustre. On peut discuter de comment mieux organiser cette tâche pour que ce soit fait de manière plus optimale ?”.

Traduction : “Parlons-en tranquillement au lieu de me lancer des piques Darling.”

 

Entre amies :

Avec les amies, ça peut parfois être plus piquant, car on se permet des petites remarques sous couvert d’humour. Genre, ton amie te sort “Alors, tu n’as toujours pas perdu de poids depuis la naissance de la petite ?” Aïe. Là, tu respires et tu rétorques : “Ce genre de commentaire me met mal à l’aise. J’aimerais qu’on évite de parler de ça.”

Boum.

Tu poses une limite claire, sans être agressive. Et tu te respectes. Bravo sur toi!

Entre collègues :

Au boulot, c’est un terrain de jeu parfait pour le passif-agressif. Une collègue te balance : “Elle est forte ta fille”.” (traduction : “Est-ce qu’elle a hérité de ton amour pour les donuts ?”).

Au lieu de t’enflammer, tu joues la carte de la clarification : “Tu sembles vouloir dire quelque chose à propos du physique de ma fille, tu veux qu’on en parle plus en détail ?”

Là, tu ramènes la personne à plus de clarté. Fini les sous-entendus.

 

Entre parents et enfants :

Avec les enfants, on peut avoir tendance à vouloir atténuer ce qu’on a à leur dire en enrobant un peu les choses. C’est le cas quand par exemple, tu dis à ton fils : “Mon cœur, arrête de dire des bêtises.”

Mais si tu y réfléchis, ça peut brider leur estime de leur capacité à parler ! Alors, plutôt que de fermer la porte au dialogue avec un jugement, tu peux dire : “Explique-moi ce que tu penses et ce que tu as voulu dire, on va en discuter ensemble.”

Là, tu ouvres un espace pour qu’il puisse s’exprimer pleinement et à toi de l’éduquer. C’est tellement plus constructif.

En résumé, face à une communicatio n passive-agressive, la meilleure arme c’est la clarté, le calme et l’affirmation de soi.

Oui, c’est un exercice, et non, ce n’est pas toujours évident. Mais tu vas vite voir que plus tu adoptes cette attitude, plus tu désamorces les conflits faussement en sourdine, et plus tu crées des relations saines et transparentes.

Parce qu’au fond, tu sais que tu mérites mieux et que tu vaux mieux que les sous-entendus et les piques.

Alors, prends soin de toi, et n’oublie pas : tu vaux la peine d’être entendue, respectée et aimée, sans avoir à passer par des chemins détournés !

Conclusion pour mettre fin aux attitudes passives-agressives

Voilà, tu es maintenant armée pour reconnaître et désamorcer la communication passive-agressive dans ton quotidien. C’est un comportement toxique, mais grâce à ce que tu viens d’apprendre, tu ne te laisseras plus happer par ces piques déguisées ou ces sous-entendus qui te font douter de toi ou de la relation!

Désormais, tu sais comment repérer les signes, comprendre les enjeux émotionnels qui se cachent derrière, et surtout, comment répondre avec calme, clarté et assurance.

Mais n’oublie pas : ce n’est pas juste une question de détecter les comportements toxiques des autres. Il s’agit avant tout de se remettre en question, de se protéger, de poser tes limites et de te traiter en première classe dans toutes tes relations. Et ce travail commence par toi-même.

Se traiter en première classe émotionnellement (que tu sois victime ou actrice du passif-agressif)

Au fil de cet article, certaines d’entre vous se sont peut-être reconnues du côté de celles qui subissent la communication passive-agressive.

 

Mais il est aussi possible que d’autres aient réalisé qu’elles adoptent elles-mêmes, sans forcément le vouloir, ce type de comportement. Si tu as senti que tu pouvais être celle qui laisse traîner quelques remarques piquantes sous couvert de plaisanterie, ou qui évite les confrontations directes, sache que cette prise de conscience est un premier pas essentiel.

 

Communiquer de manière passive-agressive peut être une stratégie inconsciente pour éviter le conflit, pour te protéger de la peur du rejet ou pour t’exprimer sans avoir l’impression de te mettre en danger. Mais ce comportement, même s’il te semble “plus facile” sur le moment, finit par t’isoler et alourdit tes relations.

 

Que tu sois victime ou actrice du passif-agressif, l’important est de comprendre que tu mérites mieux. En apprenant à te traiter en première classe émotionnellement, tu vas reprendre le contrôle de tes relations, de ton état d’esprit, et de ta façon de communiquer. Tu ne te sentiras plus enfermée dans des non-dits, des frustrations accumulées ou des petites piques qui finissent (te) par blesser.

 

Pourquoi rejoindre le challenge “3 jours pour apprendre à se traiter en première classe” ?

Si tu te reconnais dans ce que tu as lu, que ce soit en tant que victime ou communicante passive-agressive, il est temps de passer à l’action.

En rejoignant le challenge de 3 jours pour apprendre à te traiter en première classe,

C’est l’occasion de te poser les bonnes questions, de mieux te comprendre, et de repartir avec des ressources qui feront de toi une femme plus confiante, sereine et épanouie dans tes relations.

 

Alors, ne laisse plus les comportements passifs-agressifs dicter ta vie. Que tu sois de l’autre côté ou à l’origine de ces échanges, il est temps de changer et d’ouvrir la porte à une communication saine et bienveillante.

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Voici par le podcast lié à cette thématique:

Est-ce que cette épisode t’a permis de mettre de la clarté sur ce type de communication? Qu’en as-tu pensé? Je serais ravie de te lire en commentaire de cet article!