L’activité professionnelle, notre travail fait partie intégrante de nos vies. Cela nous confère un rôle dans la société et permet de nous valoriser tout en gagnant de l’argent pour pouvoir réaliser nos rêves. Il semblerait que le fait d’occuper un emploi crée un véritable sentiment de sécurité pour nous-mêmes et pour notre famille. Il semble donc difficile d’envisager quitter un emploi, même si celui-ci ne nous convient pas, ou plus. Alors dans le fond, qu’est-ce qui nous retient de partir si nous ne nous sentons plus à l’aise dans nos missions ?
La représentation des avantages liés à la vie au travail
Le salaire, les horaires, les congés, l’ambiance générale, les collègues qui pour certains sont devenus des amis : voici plusieurs raisons qui nous font réfléchir à deux fois avant de quitter un travail qui ne nous plait plus. Nous pensons que nous ne retrouverons jamais un tel salaire ou une telle ambiance et nous avons en tête le fameux adage « On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne ».
Bien que les raisons évoquées ci-dessus soient valables, elles n’en demeurent pas moins liées à des circonstances extérieures qui peuvent évoluer. Nous pouvons par exemple choisir de rester dans un emploi qui ne nous convient plus parce que nous aimons particulièrement échanger avec nos collègues. Mais un jour notre collègue préféré décide quant à lui de sauter le pas et de quitter l’entreprise. Quelle est la différence entre vous deux ? Lui ne ce sera pas attaché à un élément extérieur (l’ambiance, les collègues) et aura suivi ses propres besoins ou rêves.
Votre unique baromètre devrait être celui de votre bien-être personnel et de la qualité de vie que vous trouvez dans votre travail. Si tout autour de vous semble satisfaisant (salaire, horaires, collègues, etc.) mais que vous êtes triste comme une pierre ou que vous avez la boule au ventre à chaque fois que vous vous rendez au travail, c’est vos besoins et vos aspirations que vous mettez de coté.
Les sentiments de responsabilité et de réussite liés au travail
Beaucoup de personnes restent dans un emploi qui ne leur convient plus parce qu’elles ont une famille à charge et qu’elles ne peuvent pas se permettre d’occuper un poste moins bien rémunéré, ou avec des horaires plus contraignants, ou se situant géographiquement plus loin de leurs domiciles, etc. D’autres personnes ont quant à elle satisfait aux attentes parentales ou familiales : elles sont devenues ce qu’on attendait d’elles, sans jamais se demander si cela leur convenait véritablement.
Ces deux motifs relèvent d’une certaine forme de pression extérieure. Bien que notre famille ou nos parents ne nous mettent aucune pression sur les épaules, nous pouvons l’endosser au titre d’une loyauté envers nos proches : nous n’avons pas le droit de les décevoir.
Demandez-vous si vos enfants, votre conjoint ou vos parents ne souhaitent pas votre bonheur avant le leur ? Si la réponse est oui, alors ils vous soutiendront dans votre choix de quitter cet emploi qui vous mine le moral. Si la réponse est non, il serait peut-être temps de commencer à vous accorder le respect que vous méritez.
Nous pouvons aussi penser que notre entreprise a besoin de nous. De même que si nous partons nous allons fragiliser l’équilibre de toute une équipe. Personne n’est irremplaçable et les dirigeants d’entreprises le savent probablement mieux que nous. Il faut apprendre à faire la différence entre nos compétences professionnelles, qui sont communes à d’autres personnes que nous. Et notre personnalité, qui elle est unique.
Peu importe le travail que nous quittons, la nature de notre fonction ou notre ancienneté sur le poste que nous occupions. Nous finirons toujours pas être remplacé et l’entreprise tournera sans nous.
La méconnaissance de notre potentiel d’adaptation à de nouvelles fonctions de travail
Il s’agit de la raison la plus inconsciente mais peut-être aussi la plus désolante : vous avez une croyance erronée et persécutante de votre potentiel. Lorsqu’on occupe le même poste depuis des dizaines d’années ou lorsque nous débutons dans la vie active, nous pouvons nous poser la question de notre légitimité à vouloir mieux. Nous pouvons nous dire que nous ne savons faire que cela ou qu’au contraire nous n’avons aucune expérience. Et donc que nous avons aucun droit, en quelque sorte, de prétendre à un emploi plus convenable.
Ce raisonnement vous maintient dans votre zone de confort. En réalité, vous ne pouvez pas savoir de quoi vous êtes capable jusqu’à ce que vous l’accomplissiez. Partant de là, il semble évident que ne jamais oser se lancer vers l’inconnu ne nous permet pas de découvrir nos réelles possibilités et capacités.
Pour vous encourager à oser, vous pouvez vous challenger. Si vous êtes de nature timide, vous pouvez par exemple vous dire que lors de votre prochaine sortie vous allez oser demander à votre voisine comment elle se porte. Vous serez étonné de voir à quel point cela surprend les gens, mais aussi de constater qu’ils peuvent interagir avec vous avec le sourire ! Vous pouvez aussi décider de commencer à regarder régulièrement les offres d’emploi. Ce sera un premier pas, ancré dans votre esprit, vers un changement professionnel. Comme pour toutes les grandes décisions, il est nécessaire de procéder par étape avec des actes concrets, aussi minimes soient-ils.
Laisser un commentaire