Changer, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ?

Vous vous promettez de vous remettre au sport, d’arrêter de procrastiner, de mieux gérer vos émotions…

Et pourtant… rien ne bouge. Vous vous retrouvez piégée dans les mêmes schémas, comme si une partie de vous-même refusait de coopérer.

Pourquoi donc est-il si difficile de changer ?

Suspectez-vous parfois que quelque chose vous freine… sans même comprendre quoi ?

Pourquoi est-ce si difficile d’évoluer ?

Pourquoi galérons-nous autant pour être plus confiantes, plus épanouies, et mieux dans nos baskets ?

Quelles sont les raisons qui nous freinent malgré toute notre bonne volonté ?

Et si je vous disais qu’il existe des raisons psychologiques bien précises à cette résistance ?

Une fois identifiées, elles deviennent des clés pour enfin avancer.

Ce n’est pas toujours qu’une question de volonté ou de discipline (on vous connaît, vous donnez déjà tout quand il le faut !).

Non, il s’agit de comprendre et d’apprivoiser les mécanismes de votre cerveau qui vous maintiennent la zone ~~de confort,~~ des morts vivants.

Dans cet article, on plonge ensemble dans les freins invisibles qui vous empêchent probablement de “changer.” Avec des explications simples et des exemples du quotidien, vous repartirez avec des billes pour comprendre vos blocages et, enfin, commencer à vous traiter en première classe.

 

1. La peur de l’inconnu : Quand la nouveauté nous fait trembler

 

Quand on décide de changer, on se confronte à une incertitude qui active une alarme dans notre cerveau.

Celui-ci est programmé pour nous protéger des « dangers » potentiels, y compris ceux que nous imaginons.

C’est ce qu’on appelle le biais de négativité : notre cerveau anticipe les pires scénarios pour nous inciter à rester dans une zone de confort, même si celle-ci ne nous rend pas heureuse.

Prenons un exemple, Halima, 36 ans, est comptable depuis 12 ans dans une entreprise stable. Elle n’aime plus son travail, se sent épuisée et rêve de devenir illustratrice, une ambition qu’elle nourrit depuis toujours. Elle a même commencé à poster ses dessins sur les réseaux sociaux, où elle reçoit de nombreux encouragements.

Mais chaque fois qu’elle envisage de franchir le pas et de suivre une formation pour se reconvertir, une vague de pensées négatives l’envahit :

« Et si je n’étais pas assez douée ? »

« Et si je ne trouvais jamais de clients ? »

« Et si je finissais ruinée, sans emploi, obligée de retourner chez mes parents ? »

Ces scénarios catastrophes, bien qu’exagérés, sont si présents qu’ils la paralysent. Halima reste donc dans son travail actuel, en rêvant de changement, mais en s’interdisant d’agir.

Vous vous demandez pourquoi ça arrive ?

C’est simple : notre cerveau préfère ce qu’il connaît. Même une situation inconfortable, comme un travail qui ne nous plaît pas ou plus, est perçue comme « sûre », car elle est familière. L’inconnu, lui, est vu comme une menace, et cette alarme mentale nous pousse à éviter le changement. C’est un genre de stratégie de survie qui nous protège de vrais dangers… mais qui devient un frein et active en nous le mode “drama queen” quand il s’agit de grandir et d’évoluer.

2. L’absence de vision claire : Quand le manque de direction nous fait perdre pied

 

Changer, oui… mais pour aller où ?

Souvent, l’envie de changer est là, mais elle reste vague, floue, presque abstraite. On veut « être plus organisée », « se sentir mieux dans sa peau », ou « devenir une meilleure version de soi-même ». Ces aspirations sont valables, mais leur manque de précision peut rapidement transformer l’élan initial en frustration.

Sans vision claire, votre cerveau ne sait pas par où commencer ni comment mesurer vos progrès. Résultat ? Vous faites quelques efforts au début, mais l’absence d’objectif précis finit par vous démotiver.

Prenons l’exemple d’Élise, 28 ans, qui rêve de « mieux gérer son temps ». Pleine de bonne volonté, elle achète un bel agenda et télécharge plusieurs applications de gestion de tâches. Mais au bout de quelques semaines, elle retombe dans ses anciennes habitudes : des journées remplies d’imprévus, une to-do list qui déborde, et un sentiment constant de ne jamais en faire assez.

Est-ce qu’Elise est juste une grosse fainéante qui s’écoute trop?

NON! Pourquoi ? Parce qu’Élise n’a pas défini pourquoi elle veut mieux gérer son temps. Elle n’a pas pris le temps de se demander :

-Veut-elle libérer des plages horaires pour un projet personnel, comme écrire un roman ?

-Souhaite-t-elle passer plus de temps avec sa famille ou pratiquer une activité sportive ?

-A-t-elle simplement besoin de réduire son stress et d’éviter de travailler en soirée ?

Sans vision précise, Élise a l’impression de courir après un objectif insaisissable, et ses efforts finissent par s’essouffler.

Avoir une vision claire, c’est comme définir une destination avant de programmer votre GPS. Sans cela, vous risquez de tourner en rond, de vous perdre, ou pire, d’abandonner!

 

3. Vous voulez changer pour plaire aux autres : Un piège subtil mais fréquent

 

Vouloir changer peut parfois être motivé par un désir d’approbation. Cela arrive plus souvent qu’on ne le pense : on se met à vouloir correspondre aux attentes de son entourage, à se conformer à l’image que l’on croit devoir refléter pour être aimée, respectée ou acceptée. Mais ce type de motivation, bien qu’elle puisse donner un boost initial, s’étiole souvent sur le long terme, car elle ne vient pas d’un besoin intérieur mais d’une pression extérieure. Et cette pression, au lieu de nous épanouir, finit par nous écraser…

Un exemple vaut mieux que 1000 mots parait-il alors prenons l’exemple d’Amel, 32 ans. Depuis quelque temps, elle sent que son mari lui lance des petites remarques sur son apparence :

« Tu ne mettrais pas plus de robes noires ? »,

ou encore une bien salée :

« Tu avais l’air tellement bien sur cette photo d’il y a 5 ans… ».

Amel décide donc de se mettre au régime et de reprendre le sport, non pas parce qu’elle ne se sent pas bien dans son corps, mais parce qu’elle espère raviver l’intérêt de son conjoint. Pendant les premières semaines, elle est motivée par l’idée de lui plaire. Mais très vite, cette motivation commence à s’essouffler, car elle ne ressent pas de satisfaction sans ses retours à lui… qui n’arrive pas tous les quatre matins! Chaque effort devient alors une corvée. Les frustrations et les déceptions s’accumulent, et elle finit par abandonner, en ressentant une double peine : l’échec du “régime” et un sentiment d’insatisfaction envers elle-même.

Changer pour plaire aux autres repose sur des bases fragiles, car cela crée une dépendance émotionnelle, manque de durabilité lorsqu’il n’est pas aligné avec vos propres besoins, et peut engendrer frustration et ressentiment face aux attentes extérieures.

 

4. Le manque de savoir-faire : Quand l’envie ne suffit pas

 

Prendre la décision de changer, c’est génial. Mais se lancer sans savoir comment faire concrètement, c’est comme vouloir préparer un gâteau sans connaître la recette : vos efforts risquent de ne pas donner le résultat escompté. Et cette situation, bien que normale et anodine, peut vite devenir décourageante (et risqué pour les papilles n’est-ce pas?)

Imagine (oui je sais encore!), Hafsa, 29 ans. Passionnée de cake design depuis plusieurs années, elle a développé un vrai talent pour réaliser des gâteaux spectaculaires : des wedding cakes somptueux, des cupcakes fondants et des créations qui font rêver ses proches et saliver les foules. Encouragée par ses amies et sa famille, Hafsa décide de se lancer et d’ouvrir son propre site internet pour attirer plus de clients.

Elle entend souvent :

« Fais-le sur WordPress, c’est super accessible! »

Enthousiaste, elle s’inscrit sur la plateforme. Mais une fois connectée, elle se retrouve perdue. Les termes techniques comme widget, plugin, SEO, hébergement lui semblent complètement étrangers. Elle essaie de bidouiller quelques pages, mais rien ne ressemble à ce qu’elle avait imaginé. Hafsa finit par penser :

« Je suis nulle en informatique, je ne vais jamais y arriver… » et laisse tomber le projet.

On est d’accord, ce n’est pas le manque de passion ou de motivation qui bloque Hafsa, mais juste son manque de connaissances techniques qui démarre l’effet boule de neige, une situation fréquente où l’on sous-estime l’apprentissage nécessaire, ce qui ébranle le sentiment d’efficacité personnelle et conduit souvent à la frustration et à l’abandon.

 

5. L’auto-sabotage par l’auto-jugement : Cette voix intérieure qui vous critique sans arrêt

 

Vous l’avez déjà entendue, cette petite voix intérieure ? Celle qui vous murmure que vous n’êtes

« pas assez bien »,

« pas assez douée », ou que

vos efforts sont voués à l’échec”.

Cette voix, bien qu’intérieure, a un pouvoir immense : elle sape votre confiance, alimente vos doutes, et finit par vous immobiliser tel une statue de jardin figée sous la pluie, sauf que, malheureusement, vous n’avez pas l’air aussi mignonne ou drôle qu’un nain souriant avec une lanterne.

On appelle cela l’auto-sabotage par l’auto-jugement. Au lieu de vous encourager, vous devenez votre propre critique, la plus dure. Et à force, vous risquez de croire que cette voix là a raison!

Pour rendre cela concret, regardons le cas de Fanta, 45 ans, qui a décidé d’apprendre l’arabe, la langue de sa religion Elle s’est inscrite à des cours en ligne, s’est procuré des livres et a téléchargé des applications pour s’entraîner tous les jours. Au début, elle est pleine d’enthousiasme. Mais rapidement, la petite voix intérieure commence à se manifester :

Après quelques erreurs en conjugaison, elle se dit :

« Tu n’y arriveras jamais, c’est bien trop tard pour toi. »

Lorsqu’elle écoute les exercices audio, elle pense :

« Ton accent est horrible, tu devrais arrêter. »

En voyant d’autres élèves progresser plus vite qu’elle, elle conclut :

« Elles sont naturellement douées, pas toi. »

À force d’entendre et d’écouter ces critiques internes, Fanta commence à se décourager. Ses sessions d’apprentissage deviennent de moins en moins fréquentes, jusqu’à ce qu’elle abandonne complètement. Et comme si cela ne suffisait pas, elle se reproche même d’avoir lâché :

« Voilà, encore une chose que tu n’as pas réussi à faire…. »

L’auto-jugement vient souvent d’un perfectionnisme inconscient : on se fixe des attentes si élevées qu’il devient impossible de les atteindre, et chaque petite erreur est perçue comme une preuve d’échec. Ce processus se renforce parce que la peur de l’échec, la comparaison constante aux autres et le refus d’accepter l’apprentissage comme un chemin fait d’erreurs nous poussent à abandonner avant d’avoir réellement progressé.

 

6. La peur de perdre l’amour ou d’être rejetée : Quand le changement semble risqué pour vos relations

 

Changer, c’est parfois perçu comme bouleverser un équilibre (fragile) dans nos relations. Cela peut signifier sortir du rôle que vous avez toujours tenu dans votre entourage, que ce soit celui de la personne toujours disponible, de l’amie qui dit « oui » à tout, ou de la partenaire qui fait passer les besoins des autres avant les siens.

Et c’est là que réside le vrai dilemme : le changement peut être interprété comme une menace pour vos relations. Vous vous demandez, plus ou moins consciemment :

« Si je deviens quelqu’un de différent, est-ce que les gens que j’aime m’aimeront encore et seront toujours là ? »

Prenons l’histoire de Catherine, 38 ans. Elle aspire à une relation de couple plus complice et équilibrée, où ses besoins et ses envies sont pris en compte. Depuis des années, elle a pris l’habitude de prendre en compte uniquement les désirs de son mari sans même lui parler des siens : choisir des activités qu’il préfère, organiser les repas selon ses goûts, et même éviter de parler de sujets importants pour ne pas créer de tensions (enfin, c’est ce qu’elle se dit).

Mais aujourd’hui, Catherine commence à ressentir un manque profond. Elle rêve d’une connexion plus authentique, où elle pourrait être elle même et partager ses envies sans craindre de « déranger ». Cependant, chaque fois qu’elle envisage de s’exprimer davantage, une peur la saisit :

« Et si ça le contrariait ?

Et s’il m’aimait moins si je n’étais plus la Catherine qu’il connaît ? »

Résultat : elle reste dans ce rôle de « partenaire parfaite (- ment effacée)», en étouffant ses vrais désirs, et le sentiment de frustration grandit.

 

 

Pourquoi cette peur est si paralysante me direz-vous? D’abord il faut savoir que cette peur est profondément humaine. L’amour et l’approbation sont des besoins fondamentaux. On craint que tout changement dans notre comportement puisse créer des conflits, altérer l’image que l’autre a de nous, ou, pire encore, entraîner un rejet émotionnel et la perte de l’amour ou de la proximité de ceux qui comptent.

 

7. La méfiance envers la personne que vous pourriez devenir : Une question d’identité

 

Changer, c’est se transformer. C’est adopter de nouvelles habitudes, parfois de nouvelles valeurs, et dans certains cas, un nouveau mode de vie. Mais cette transformation n’est pas toujours perçue comme une amélioration. Une partie de nous s’interroge :

“Et si je devenais quelqu’un que je n’aime pas ou que les autres n’aiment pas ?”

Cette peur touche à notre identité : l’image que nous avons de nous-même et celle que nous pensons projeter aux autres.

Cette méfiance, bien qu’invisible, peut nous freiner inconsciemment, nous poussant à rester dans notre zone de confort, même lorsqu’un changement pourrait être bénéfique.

Considérons l’histoire d’Asma, 35 ans, qui vient de toucher un héritage inattendu et conséquent. Du jour au lendemain, elle devient riche, avec toutes les possibilités que cela implique : voyager, investir, aider ses proches, ou même arrêter de travailler. Mais au lieu de se réjouir, Asma se sent profondément inconfortable, voir même anxieuse. Une petite voix intérieure commence à l’assaillir :

“Et si je changeais et que mes proches me voyaient différemment ?”

“Et si je devenais égoïste, obsédée par l’argent, ou pire, arrogante et matérialiste ?”

“Et si les gens autour de moi me jalousaient ou m’évitaient parce qu’ils pensent que je ne suis plus ‘comme eux’ ?”

Ces pensées la paralysent. Asma commence à éviter de parler de cet héritage, continue de vivre comme si rien n’avait changé, et repousse même des opportunités d’investir dans des projets qui l’intéressent. Inconsciemment, elle freine son propre bien-être par peur de se transformer en quelqu’un qu’elle ne reconnaîtrait pas.

Cette crainte découle souvent de la peur de perdre son identité actuelle et ses valeurs, du jugement ou de l’éloignement des autres, et de croyances limitantes qui associent le changement à des aspects négatifs ou à une “transformation” indésirable, contraires à nos principes.

8. Le poids des habitudes bien ancrées : Quand le pilote automatique prend le dessus

 

Les habitudes ont un pouvoir incroyable sur notre comportement. Elles sont le fruit d’un mécanisme naturel de notre cerveau, conçu pour simplifier notre quotidien et économiser de l’énergie mentale. Lorsque nous répétons une action plusieurs fois, notre cerveau l’intègre comme une routine automatique, qu’il exécute comme un bon petit soldat c’est à dire: sans même y réfléchir!

Le problème ? Les mauvaises habitudes suivent le même chemin. Une fois qu’elles sont solidement ancrées, elles s’installent comme des invités indésirables et reviennent encore et encore, même quand on sait qu’elles ne nous servent pas du tout!

Finissons avec le cas de Fatima, 29 ans, qui rêve de consacrer plus de temps à ses projets personnels après le travail. Elle s’est fixé l’objectif d’écrire un livre, une ambition qu’elle nourrit depuis des années. Pourtant, chaque soir, après une journée épuisante, elle se retrouve sur son canapé avec son téléphone, scrollant sans fin sur les réseaux sociaux.

Au début, elle se dit : « Juste cinq minutes, le temps de me détendre. » Mais très vite, ces cinq minutes deviennent une heure ou deux. Quand elle réalise le temps perdu, il est déjà tard, et elle se dit : « In shā Allah , je m’y mettrai demain. »

Pourquoi Fatima se retrouve-t-elle systématiquement piégée dans ce cycle ?

Les habitudes sont difficiles à changer car elles suivent une boucle bien ancrée dans notre cerveau, où un déclencheur (comme la fatigue), active une routine automatique (par exemple, naviguer sur son téléphone), qui procure une récompense immédiate (un sentiment de détente ou de soulagement).

Autrement dit, parce que son cerveau a transformé son comportement en une habitude automatique. Après une journée fatigante, son esprit associe la détente au téléphone. Ce « pilote automatique » s’enclenche sans même qu’elle n’y pense.

Ce processus se renforce avec le temps, car notre cerveau associe de plus en plus le déclencheur à la récompense. Résultat : même si l’on sait que l’habitude est mauvaise, la désactiver devient un véritable défi.

 

Conclusion:

Je n’arrive pas à changer : S’autoriser à devenir soi-même, c’est possible ! Se traiter en première classe commence maintenant !

Changer n’est pas tant une question de devenir quelqu’un d’autre, mais plutôt de s’autoriser à redevenir authentique, à être une version de vous-même qui ne se cale plus sur les doutes, les peurs ou les attentes des autres. Il s’agit d’aligner vos choix et vos actions sur ce qui vous apporte sérénité, épanouissement et confiance.

Les freins que vous rencontrez ne sont pas là pour vous condamner à rester figée. Ce sont des messages de votre esprit, de votre âme, de votre cœur, qui demandent à être écoutés, compris, et dépassés. Ces résistances ne définissent pas votre potentiel. Avec les bonnes stratégies, elles deviennent des tremplins vers une vie plus alignée avec qui vous êtes vraiment.

Ce voyage vers le changement, ou plutôt vers l’authenticité ne nécessite pas de reprendre tout d’un coup ni de viser une perfection illusoire. Il s’agit plutôt de vous reconnecter à vos valeurs profondes, d’adopter une attitude de bienveillance envers vous-même, et de construire petit à petit une vie basée sur ce qui vous convient réellement!

Et si on dédramatisait ?

Car OUI, des doutes surgiront encore parfois.

OUI, les vieilles habitudes tenteront de faire leur retour en douce.

Et c’est là que s’autoriser à se traiter en première classe prend tout son sens!

Cela commence par reconnaître que vous avez le droit de sortir des schémas dictés par vos peurs ou vos croyances limitantes, de les guérir et de les dépasser.

Et vous ? Dites- moi en commentaire quelle sera votre première étape ?