Tu as déjà explosé pour un petit truc anodin, pleuré devant une pub pour des pâtes ou réagi de manière disproportionnée face à une situation qui, avec du recul, n’était pas si dramatique ?
Si oui, bienvenue dans le club des cœurs sensibles (non, ce n’est pas une insulte !) Et si cette impression de ne pas contrôler tes émotions te suit partout, rassure-toi : ce n’est ni une fatalité ni une preuve que tu n’es pas une femme assez forte?.
C’est juste un signal que ton mode de gestion émotionnelle a besoin d’un petit upgrade.
Allez, on plonge ensemble dans le pourquoi du comment et surtout, on va voir comment reprendre le contact et la gestion de ses émotions et éviter le burn-out émotionnel!

1. Pourquoi je n’arrive pas à gérer mes émotions ?
Parce que personne ne m’a appris
Avouons-le, l’école nous a appris les tables de multiplication, mais pas comment gérer un tsunami émotionnel. On grandit souvent en croyant que « pleurer c’est pour les faibles » ou que « se mettre en colère c’est mal ». Du coup, on refoule, on accumule, et BOUM, on explose.
Parce que mes émotions ont pris le dessus sur moi
Quand tu ne comprends pas tes émotions, elles prennent le dessus sur ta personne….et tes objectifs. Un peu comme un enfant laissé seul avec un pot de Nutella : ça finit en carnage. Nos émotions sont des messagers de besoins plus profonds qui ont besoin d’être adressés, pas des dictateurs capricieux. Encore faut-il savoir les écouter sans leur laisser les pleins pouvoirs à l’état brut.

Parce que j’ai des blessures non guéries
Parfois, ce qui nous submerge, ce n’est pas juste l’instant présent, mais tout un passé refoulé qui ressurgit d’un coup. Une remarque anodine peut réveiller une blessure d’enfance, et sans qu’on comprenne pourquoi, on réagit de manière démesurée.
Prenons un exemple : tu es en réunion et ta collègue te coupe la parole. Immédiatement, tu sens monter une vague de frustration et de colère, bien plus intense que la situation ne le justifierait. En creusant un peu, tu réalises que cela te ramène à ton enfance, quand tes parents ou tes professeurs minimisaient souvent ce que tu disais, te donnant l’impression que ta voix ne comptait pas.
Cette émotion, refoulée depuis des années, refait surface sous la forme d’une réaction apparemment disproportionnée. En réalité, ce n’est pas seulement ta collègue qui t’agace à cet instant précis, mais toutes ces fois où tu t’es sentie ignorée et rabaissée.
Parfois, ce qui nous submerge, ce n’est pas juste l’instant présent, mais tout un passé refoulé qui ressurgit d’un coup. Une remarque anodine peut réveiller une blessure d’enfance, et sans qu’on comprenne pourquoi, on réagit de manière démesurée.
2. Comment mieux gérer ses émotions sans se transformer en robot ?

Bonne nouvelle : gérer ses émotions, ce n’est pas les supprimer, c’est apprendre à les comprendre et les canaliser d’une manière cohérente avec nos valeurs et nos principes.
Voici quelques pistes concrètes.
– Mettre des mots sur ce que tu ressens. Plus tu mets des mots, plus tu reprends le dessus
– Arrête de te blâmer et commence à t’écouter. Une émotion n’est ni bonne ni mauvaise, elle est juste là pour te donner une information.
– Recherche la source cachée. Si une émotion te dépasse, pose toi la question : « Qu’est-ce qui se joue vraiment ici ? » Parfois, la colère contre ton mari n’a rien à voir avec lui (si si je t’assure), mais avec une peur plus profonde (peur d’être abandonnée, peur de ne pas être assez bien…).
– Libère les émotions bloquées. Pleurer, crier (dans un coussin, hein), écrire, marcher… Il faut que l’émotion sorte ! Sinon, elle s’accumule et ressort plus tard, souvent de manière incontrôlable…
– Se traiter en première classe. Si tu ne prends pas soin de toi, ton cerveau et ton corps entrent en mode « alerte » et tes émotions deviennent ingérables. Prends du temps pour toi, dors bien, mange ce qui te fait du bien, bouge ton corps. Bref, donne-toi de la considération.
3. 4 erreurs à éviter
Erreur 1 : Tu te reproches d’avoir des émotions comme la colère ou la tristesse
Tu te dis souvent : « Je suis trop sensible », « Je devrais moins ressentir », « Je ne devrais pas être triste ». C’est exactement ce que pensait Johane, elle se sentait coupable à chaque fois qu’elle était triste ou en colère, pensant que ces émotions étaient une faiblesse. Mais réprimer ses émotions, c’est comme vouloir empêcher une cocotte-minute d’exploser en ignorant la pression qui monte…

Erreur 2 : Tu mets tes émotions négatives sous le tapis (Team « il faut penser positif »)
« Pense positif ! » T’a-t-on déjà dit cela en pleine crise de doute ou de tristesse ? C’est ce que disait cette maman qui se forçait à refouler ses émotions négatives, par honte d’avoir des pensées « négatives ». Mais refuser d’entendre une émotion, c’est l’amplifier ! Accepter ses émotions, c’est le premier pas vers une meilleure gestion émotionnelle et un VRAI mental positif!

Erreur 3 : Tu considères que cacher tes émotions est une preuve de self-control
« Si je pleure, on va me prendre pour une hystérique. » Beaucoup de femmes pensent que réprimer leurs émotions est synonyme de maîtrise. Mais se retenir constamment, c’est accumuler du stress et finir par exploser. La vraie force, c’est d’assumer toutes ses émotions et de savoir les exprimer de manière saine et respectueuse.
Erreur 4 : Tu te sens responsable des états émotionnels des autres
Tu ressens de la culpabilité parce que ton bonheur ou tes choix impactent les émotions de ton entourage ? Comme Asma qui s’en voulait de ne pas être mariée parce que cela rendait sa mère triste, ou encore Fatou qui culpabilisait à chaque pleur de son bébé, pensant qu’elle était une mauvaise mère. Il est essentiel de comprendre que nous ne sommes pas responsables ou fautive face aux émotions des autres. Se traiter en première classe, c’est aussi apprendre à mettre des limites émotionnelles.
En conclusion, gérer ses émotions, ce n’est pas les nier ni les réprimer
Il est possible d’apprendre à comprendre ce que tu ressens avec bienveillance.
Tu n’as pas à subir toutes ces tempêtes intérieures ou extérieures indéfiniment. Avec de la pratique et les bons outils, tu peux transformer ta relation à tes émotions et gagner en sérénité in shā Allah.
Alors, prête à prendre soin de toi et à te traiter en première classe ?
Partage en commentaire une émotion qui te challenge le plus et essaie de faire le lien avec un moment marquant de ton histoire. Comment cela t’a-t-il impacté et quelles stratégies aimerais-tu explorer pour mieux la gérer ?
Laisser un commentaire