Je suis anxieuse pourquoi ? Comprendre son anxiété et apprendre à se traiter en première classe
1. Anxiété ou simple stress ? Décryptons ensemble !
Tu ressens souvent une boule au ventre sans raison apparente ? Ton cerveau carbure à plein régime même au moment de t’endormir ? Bienvenue dans le club des penseuses infatigables ! Mais avant de t’auto-diagnostiquer digne d’un profilage FBI, il est essentiel de faire la différence entre stress ponctuel et anxiété chronique.
Le stress est une réaction ponctuelle face à une situation précise (un entretien, une présentation, un premier rendez-vous). L’anxiété, elle, s’invite partout, tout le temps, et sans invitation. Elle est plus diffuse et impacte nos pensées, nos émotions et nos comportements au quotidien. Tu vois le genre ?

2. L’anxiété : une affaire de généalogie ?
On a souvent l’image de l’anxiété comme une faiblesse personnelle.
Faux ! L’anxiété peut aussi être héritée. Si ta mère, ta grand-mère ou ton oncle Jean-Michel étaient de grands inquiets, il se peut que ton cerveau ait appris à fonctionner sur ce mode. L’éducation et les expériences de vie renforcent ces schémas : entre une grand-mère qui s’inquiétait pour un rien et une tatie qui répétait « mieux vaut prévenir que guérir », ton cerveau a peut-être pris quelques raccourcis.
3. Les 5 signes que tu es anxieuse (sans même t’en rendre compte)
1. Tu veux tout contrôler (et ça t’épuise)
Tu organises tout dans les moindres détails, et si quelque chose ne se passe pas comme prévu, c’est la panique ? Ce besoin excessif de tout maîtriser vient souvent d’une peur inconsciente du chaos et de l’imprévu. Ton cerveau associe l’incertitude à un danger potentiel, ce qui active ton anxiété sans même que tu t’en rendes compte. Plus tu essaies de contrôler, plus tu crées une pression mentale qui te fatigue et qui nourrit encore plus ton anxiété. C’est un cercle vicieux où l’illusion du contrôle devient une source de stress permanente. Derrière ce besoin de contrôle se cache souvent une peur du pire. C’est ton cerveau qui essaie de prédire l’imprévisible pour se rassurer.

2. Le changement te met en PLS
Ton conjoint te propose un week-end surprise et, au lieu de sauter de joie, ton cerveau crie
“ALERTE GÉNÉRALE” ?
La nouveauté déstabilise, surtout quand on est habituée à un cadre rassurant. Pourquoi ? Parce que ton cerveau cherche à préserver ta sécurité en restant dans l’environnement qu’il connaît. L’inconnu est perçu comme une potentielle menace, même si objectivement, il n’y a aucun danger. Cette peur inconsciente te pousse à rejeter ou à stresser face à des opportunités positives. Par conséquent, au lieu de voir le changement comme une opportunité, tu ressens une tension interne qui nourrit ton anxiété et t’empêche de profiter pleinement de nouvelles expériences.

3. Tu procrastines (et tu culpabilises)
Si tu remets toujours à demain ce que tu pourrais faire aujourd’hui, il y a de fortes chances que l’anxiété soit en coulisse. Ce n’est pas juste de la paresse ou un manque de motivation, c’est souvent une réaction à une peur sous-jacente. Parfois, la peur de mal faire ou d’échouer est si forte qu’elle nous paralyse avant même d’avoir commencé. Tu anticipes déjà les difficultés, tu doutes de tes capacités, et au final, tu préfères éviter la tâche plutôt que de risquer l’inconfort ou la déception. Plus tu repousses, plus l’angoisse grandit, et plus tu culpabilises. C’est un cercle vicieux !
4. Tu t’auto-sabotes (sans même t’en rendre compte)
Tu rêves d’un projet mais tu trouves toujours une excuse pour ne pas le lancer ? Tu es dure avec toi-même et tu minimises tes succès ? L’auto-sabotage est souvent un signe d’anxiété cachée. Pourquoi ? Parce que ton cerveau anticipe inconsciemment tous les risques possibles : et si j’échouais ? Et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si les autres me jugeaient ? Cette peur de l’inconnu ou de l’échec est si forte qu’elle te pousse à l’inaction, sous couvert de “ce n’est pas le bon moment” ou “je ne suis pas encore prête”. Mais en réalité, il s’agit d’un mécanisme de protection contre l’incertitude, qui finit par renforcer l’anxiété au lieu de la réduire.
5. Même une bonne nouvelle te stresse
On pourrait croire que l’anxiété ne concerne que les mauvaises nouvelles. Erreur ! Une promotion, un mariage, un voyage de rêve… même ces événements positifs peuvent créer un stress profond. Pourquoi ? Parce que tout changement, même heureux, bouleverse tes repères. Ton cerveau anticipe inconsciemment les nouvelles responsabilités, les ajustements à faire et les risques potentiels, ce qui active l’anxiété. Sans t’en rendre compte, tu te retrouves submergée par un flot d’inquiétudes qui t’empêche de savourer pleinement ces moments. Erreur ! Un nouvel emploi, une promotion, un mariage… peuvent aussi déclencher une panique irrationnelle. Pourquoi ? Parce que tout changement implique une part d’inconnu, et ton cerveau n’aime pas trop ça.

Je suis inconsciemment anxieuse: conclusion
L’anxiété n’est pas une fatalité. Maintenant que tu en connais les signes et les mécanismes, tu peux commencer à reprendre le pouvoir sur tes pensées et tes émotions si Dieu le veut.
La bonne nouvelle ? Rien n’est figé, et avec les bons outils, tu peux apprendre à apaiser ton anxiété et te traiter enfin en première classe !

Pour t’aider à y voir plus clair et à mieux comprendre tes peurs, ton journal d’introspection est ton meilleur allié. Il t’accompagne pas à pas pour identifier ce qui te bloque, libérer tes pensées et transformer tes émotions en force.
Prends le temps d’explorer tes ressentis et de découvrir comment avancer avec sérénité !
Et toi, quel est le signe d’anxiété qui te parle le plus ? Partage ton expérience en commentaire ! Maintenant que tu en connais les signes et les mécanismes, tu peux commencer à reprendre le pouvoir sur tes pensées et tes émotions in shā Allah!
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