Je procrastine que faire ?
Bienvenue à toutes dans cet espace dédié à nous, les femmes qui cherchons à mieux nous comprendre, à nous traiter en première classe, à guérir de nos blessures pour enfin réaliser nos projets les plus chers.
Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui, soyons honnêtes, nous concerne toutes : la procrastination. Oui, ce mot un peu compliqué qui signifie simplement “je le ferai demain… ou peut-être après-demain… ou un jour, qui sait ?”.

Introduction
Alors, dites-moi, combien de fois avez-vous reporté une tâche en vous disant que vous seriez plus inspirée plus tard ?
Ou en attendant un signe pour vous y mettre ? Si je vous dis que j’ai moi-même procrastiné en préparant cet article, vous me croyez ?
Allez, avouez, ça vous parle, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui, on va décomposer ensemble cette fameuse procrastination, comprendre pourquoi on a tendance à repousser les choses (même les plus importantes), et surtout, comment y remédier avec une équation toute simple mais puissante. Oui, oui, vous avez bien entendu, une équation ! Mais ne vous inquiétez pas, pas besoin d’être une matheuse ou d’avoir une calculatrice pour la comprendre.
Installez-vous confortablement, préparez-vous une boisson chaude (ou froide, selon la météo), et c’est parti !
1. La procrastination, qu’est-ce que c’est vraiment ?
Alors, commençons par le commencement. La procrastination, ce n’est pas juste être paresseuse ou manquer de motivation. Je vais le redire, car déjà là, je pense que ça fait “boom” pour certaines.
La procrastination est une stratégie d’évitement. C’est notre esprit qui, face à une tâche perçue comme stressante, difficile ou inconfortable, choisit de la repousser pour éviter des émotions négatives comme l’anxiété, la peur ou le doute de soi. C’est un peu comme si une partie de nous cherchait à nous protéger, mais en réalité, elle nous empêche d’avancer.
Autrement dit, c’est un mécanisme bien plus complexe, un mélange de psychologie, d’émotions, et parfois même de bonnes excuses bien ficelées qu’on se raconte à soi-même en mode auto-sabotage.
1.1 Les mécanismes psychologiques en jeu
La peur de l’échec : la crainte de ne pas être à la hauteur, de décevoir, ou de faire des erreurs peut être paralysante. On préfère alors éviter la tâche plutôt que de risquer un échec.
La peur du succès : cela peut sembler contradictoire, mais réussir peut aussi faire peur. Le succès entraîne des changements, de nouvelles responsabilités, et parfois même des attentes plus élevées de la part des autres.
Le perfectionnisme : le désir d’atteindre la perfection peut nous empêcher de commencer. Si on pense que le résultat ne sera pas parfait, on préfère ne rien faire du tout.
Le doute de ses capacités: se sentir incertaine de ses compétences rend chaque tâche plus intimidante. On anticipe l’échec avant même d’avoir essayé.
1.2 Les émotions qui nous freinent
On a toutes ce moment où on se dit : “Je n’ai pas le temps maintenant, je le ferai quand j’aurai une heure devant moi”. Spoiler alerte : cette heure supposée n’arrive jamais. En réalité, on évite la tâche parce qu’elle nous met mal à l’aise, nous fait peur, ou nous ennuie profondément.
Vous l’aurez compris: la procrastination est étroitement liée à notre gestion des émotions. Lorsqu’une tâche suscite en nous des sentiments désagréables, notre cerveau cherche à les éviter en nous détournant vers des activités plus agréables à court terme.
L’anxiété : la peur de ne pas réussir ou de faire face à une situation inconnue peut générer du stress, que l’on cherche à fuir.
La frustration : si une tâche est complexe ou ennuyeuse, on peut se sentir frustrée et préférer l’éviter.
La fatigue émotionnelle : lorsque nous sommes épuisées mentalement, il est difficile de trouver l’énergie pour nous attaquer à des tâches exigeantes.

1.3 Les conséquences (pas si fun) de la procrastination
Le stress accumulé: plus on repousse, plus la tâche nous hante. C’est comme cette chaussette sale qui traîne dans un coin et qu’on finit par ne plus voir, mais qui est toujours là… et qui sent de plus en plus !
La culpabilité : on se sent mal de ne pas avancer, ce qui affecte notre estime de nous-mêmes.
Les opportunités manquées : à force de procrastiner, on passe à côté de choses géniales qui auraient pu changer notre vie. Mode auto-sabotage, on and on and on !
2. L’équation simple pour vaincre la procrastination
Maintenant que nous avons mis en lumière les mécanismes profonds de la procrastination, passons à la solution. Bonne nouvelle, il existe une équation puissante pour dépasser ce comportement :
Procrastination = Manque de méthode + Mauvais lâcher-prise
Je m’explique…
2.1 La méthode : savoir comment s’y prendre
Parfois, on procrastine parce qu’on ne sait tout simplement pas par où commencer. C’est comme se retrouver devant un meuble IKEA sans notice (oui, c’est du vécu).
Décomposer la tâche : on divise la montagne en petites collines. Une étape à la fois, c’est moins effrayant. Un plan clair et structuré peut réduire l’anxiété liée à l’incertitude. Divisez le projet en petites étapes réalisables. Chaque petite victoire vous rapprochera de votre objectif final.
Se former si besoin : si on ne sait pas comment faire, on apprend ! Internet regorge de ressources. Cherchez des formations, des tutoriels, ou des personnes qui peuvent vous aider à combler ces lacunes et vous sentir plus confiante.
Demander de l’aide: il n’y a pas de honte à solliciter un coup de main. Même les super-héroïnes ont des alliés et des enseignants !
2.2 Le bon lâcher-prise : accepter l’imperfection
Le second élément de l’équation est d’apprendre à lâcher prise, mais de la bonne manière. Il s’agit de trouver l’équilibre entre faire de son mieux et accepter que tout ne sera pas parfait, et c’est normal.
Accepter l’imperfection : reconnaissez que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage. Chaque échec est une opportunité de grandir.
Se libérer de la peur du résultat : concentrez-vous sur le processus plutôt que sur le résultat final. Donnez du sens au chemin plutôt que de vous obséder sur la destination.
Pratiquer l’auto-compassion : soyez indulgente avec vous-même. Traitez-vous avec la même bienveillance que vous offririez à une amie proche!
Arrêter de se mettre la pression : on n’a pas besoin d’être parfaite, juste de faire de notre mieux.
Accepter l’échec comme une possibilité : et si on se plantait ? Eh bien, on apprendra et on fera mieux la prochaine fois.
Se détacher du regard des autres : ce que pensent les autres, c’est leur affaire, c’est tout.

2.3 Les questions à se poser pour avancer
Quand vous sentez la procrastination pointer le bout de son nez, acceptez-la : pas en allumant Netflix, mais en vous posant ces questions :
Qu’est-ce qui me bloque vraiment ? Est-ce la peur, le manque d’info, la flemme ?
Quelle est la pire chose qui puisse arriver si je me lance ? Spoiler : souvent, pas grand-chose.
Quelle petite action puis-je faire maintenant ? Un petit pas vaut mieux qu’aucun.
Comment puis-je rendre cette tâche plus agréable ? En sirotant un jus, en s’offrant une récompense après…
2.4 Le mindset pour se remotiver : se traiter en première classe
Se rappeler de ses réussites : vous avez déjà surmonté des obstacles. Preuve pour votre cerveau que vous pouvez le refaire.
Visualiser le résultat : imaginez la satisfaction d’avoir accompli la tâche. Connectez-vous à la fierté que cela vous procurera.
Se traiter avec bienveillance : pas de jugement sévère, juste de l’encouragement et de l’auto-soutien.
Réguler son niveau d’auto-responsabilisation: vous n’avez pas de contrôle sur tout, mais vous êtes capable de faire ce qui est à votre portée : le temps dont vous disposez, votre énergie mentale. Prenez en compte que les événements peuvent ne pas se dérouler comme vous l’aviez prévu. Acceptez avec humilité que le destin peut être différent de ce que vous aviez décidé, et adaptez-vous en conséquence, en faisant de votre mieux avec les ressources dont vous disposez.
Conclusion : créer votre propre équation pour vous traiter en première classe
Au final, vaincre la procrastination, c’est comme suivre une recette de cuisine. Il faut les bons ingrédients (la méthode et le bon lâcher-prise, qui n’est pas lâcher l’affaire ou se désinvestir d’une quelconque manière) et la discipline de la première classe.
En vous assurant que vous vous sentez capable et en capacité sur la méthode et le bon lâcher prise, vous pouvez élaborer votre propre équation pour surmonter la procrastination.
Rappelez-vous que c’est un apprentissage, un processus qui demande du temps et de la pratique. En effet, la procrastination n’est pas une fatalité, ni un trait de caractère immuable. C’est un signal que quelque chose en vous a besoin d’attention et de soin. En y répondant avec bienveillance et en vous armant des bonnes stratégies, vous pouvez transformer ce défi en une opportunité de croissance personnelle.
Un dernier mot
J’espère que cet article vous a fait sourire, réfléchir, et peut-être même vous a donné envie de passer à l’action (ou au moins de ranger cette fameuse chaussette qui traîne ;-) ).
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