Tu as l’impression de manquer de force mentale ? De ne pas être capable de tenir bon face aux difficultés ? De te sentir dépassée au moindre obstacle ?
Beaucoup de femmes ressentent comment un manque de solidité intérieure, cette impression de traverser les tempêtes, non pas avec assurance, mais plutôt avec le sentiment de pouvoir chavirer au moindre coup de vent.
Bonne nouvelle : la force mentale n’est pas innée, elle se construit si Dieu le veut. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une question de “caractère”, mais bien d’état d’esprit, de pratiques et d’habitudes que l’on peut apprendre à cultiver.
Dans cet article, je vais te montrer les 5 causes qui sapent ta force mentale et les solutions concrètes pour la renforcer. Je vais aussi te partager une expérience personnelle qui m’a permis de comprendre à quel point le mental est plus puissant que le physique.

1. Confondre force mentale et dureté envers soi-même
Beaucoup de personnes pensent que pour être forte mentalement, il faut être dure avec soi-même. Cette idée est qui plus est, quasi omniprésente sur les réseaux sociaux :
“Ne lâche rien, quoi qu’il arrive”
“Si tu veux quelque chose, bats-toi jusqu’au bout”
“Sois une lionne, ne montre jamais tes émotions”
J’ai moi-même longtemps cru que la force mentale, c’était avancer coûte que coûte, sans jamais faiblir. Mais j’ai compris à quel point cette vision était erronée lorsque j’ai passé mon brevet de nageuse sauveteur secouriste aquatique.
Pendant un an, je me suis entraînée entre 4 et 7 fois par semaine. Un vrai défi physique et mental. L’épreuve qui m’a le plus marquée était celle des trois apnées de 20 mètres sous l’eau.
La première longueur était facile : il suffisait de retenir sa respiration et d’avancer.
La deuxième était plus difficile, demandait un vrai effort physique.
La troisième, en revanche, ne dépendait plus du corps, mais du mental.
J’ai compris cette année là que la force mentale ne repose pas sur la brutalité envers soi-même, mais sur la foi et notre capacité à garder notre calme et à gérer notre énergie. C’est ce qui m’a permis d’être la seule femme de mon groupe à réussir cette épreuve du premier coup Dieu merci.
Comment appliquer cela dans ton quotidien ?
Au lieu de croire que tu dois toujours être une guerrière sans faille, apprends à écouter tes besoins et à respecter ton rythme.
Pose toi cette question : si une amie te parlait comme tu te parles à toi-même, est-ce que tu la considérerais comme bienveillante ?
Le vrai courage, c’est d’apprendre à se parler avec gentillesse tout en maintenant une discipline qui nous sert, et non qui nous écrase.
2. Se laisser submerger par ses émotions
As-tu déjà eu l’impression qu’une petite remarque anodine te pourrit la journée ? Que la critique d’un proche pouvait tourner en boucle dans ta tête pendant des heures ?
Je te rassure, c’est humain. Mais la force mentale ne consiste pas à ignorer ses émotions, mais à les comprendre et à les apprivoiser.
Voici un exemple pour illustrer ceci: une femme que j’ai accompagnée en coaching m’a confié qu’à chaque appel avec sa mère, elle finissait terrassée émotionnellement pendant plusieurs jours. Elle voulait ne plus être “affectée” par ses mots, pensant que cela ferait d’elle une femme plus forte.
En réalité, vouloir “ne plus ressentir d’émotion” est une illusion. La clé, c’est plutôt d’accepter ces émotions tout en apprenant à ne plus leur donner autant de pouvoir.

La vérité c’est qu’une femme forte mentalement et vraiment résiliente ne fuit pas ses émotions, elle les comprend pour mieux les gérer et répondre à ses besoins. C’est bien ce qui la rend plus capable ET en capacité.
3. Laisser ses croyances limitantes décider à ta place
“Je ne suis pas assez forte”
“Je n’ai pas assez de discipline.”
“Je n’ai jamais été douée pour ça.”
Si ces phrases te semblent familières, c’est qu’elles sont ancrées en toi sous forme de croyances limitantes. Laisse moi te dire que ces pensées ne sont pas des vérités, ce sont des histoires que l’on se raconte et qui finissent par définir nos comportements.
C’est simple, commence par identifier une croyance limitante et questionne-la.
Est-ce un fait réel ou simplement une peur ancrée en toi ?
Ensuite, transforme cette croyance en une pensée plus aidante. Par exemple :
•“Je suis nulle en sport” peut devenir “J’ai peut-être juste besoin de trouver une activité qui me plaît vraiment.”
•“Je ne suis pas disciplinée” peut être remplacé par “Je peux apprendre à l’être progressivement, étape par étape in shā Allah.”
En adoptant cette approche, tu verras à quel point ton état d’esprit peut se transformer et surtout t’ouvrir de nouvelles perspectives.
On va oser se le dire, beaucoup de femmes abandonnent rapidement et s’auto-sabotent par peur de l’échec. Elles pensent qu’une difficulté est un signe qu’elles ne sont “pas faites pour ça”.
Derrière cette peur se cache souvent une vision rigide de l’échec. Depuis l’enfance, on nous a appris que réussir = bien faire du premier coup et qu’un échec est une humiliation plutôt qu’une opportunité d’apprentissage.
Résultat ? À la moindre difficulté, le doute s’installe : Et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si je n’y arrivais jamais ?
Ce schéma de pensée est un véritable saboteur. Il pousse à l’inaction et renforce l’idée que l’on est incapable. Plus on évite les défis par peur de l’échec, plus on alimente cette croyance limitante. C’est un cercle vicieux qui nous prive de l’occasion de tester, ajuster et grandir.

Ce qui différencie une personne mentalement forte, ce n’est pas son absence d’échec, mais sa capacité à le voir comme un processus d’évolution.
5. Négliger son bien-être
Se traiter en première classe, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Pourtant, beaucoup de femmes ont tendance à mettre leur bien-être au second plan, pensant que la force mentale se construit uniquement dans l’effort et la maltraitance!
C’est une erreur. La force mentale et la discipline ne peuvent exister durablement si le corps et l’esprit sont constamment en état de fatigue, stress et privation.
Quand je suis devenue maman, j’ai découvert à quel point le manque de sommeil pouvait altérer ma clarté mentale et mon endurance émotionnelle. Me réveiller jusqu’à 13 fois par nuit avec mon nourrisson m’a appris une chose essentielle : quand on est épuisée, tout devient une montagne. Une simple tâche quotidienne peut sembler insurmontable, et la moindre contrariété peut nous faire perdre patience ou motivation.
Négliger son bien-être crée un terrain propice aux pensées négatives et au manque de motivation. Plus on est fatiguée et stressée, plus il est difficile de :
•Gérer ses émotions sans réagir de manière excessive
•Rester disciplinée sans ressentir de frustration
•Prendre des décisions claires sans être influencée par la fatigue
•Faire preuve de résilience face aux difficultés du quotidien
Prendre soin de soi est donc une condition essentielle pour développer une force mentale durable.
Comment mieux se traiter en première classe ?
Un esprit reposé est plus résilient. Le manque de sommeil favorise l’irritabilité, la procrastination et l’émotionnel à fleur de peau. Dormir suffisamment permet de mieux gérer ses émotions et d’être plus constante dans ses efforts.
•Le sport :
Remettre le corps en mouvement aide à évacuer le stress et à développer une meilleure discipline. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’énergie dépensée dans le sport se traduit par plus d’énergie mentale et physique au quotidien.
Ce que nous mangeons influence directement notre état d’esprit. Une alimentation déséquilibrée peut engendrer des coups de fatigue, de l’irritabilité et une baisse de motivation. Manger des aliments qui nourrissent le corps permet d’avoir un mental plus stable et plus fort.
La discipline ne peut pas être imposée à un corps et un esprit qui sont en souffrance.
Une femme qui manque d’énergie va lutter pour rester constante dans ses engagements. Si tu veux être forte mentalement, il faut d’abord t’offrir les meilleures conditions pour l’être.
Se traiter en première classe n’est pas un caprice, c’est le fondement même d’une vie équilibrée et d’un mindset stable.

Conclusion : Je développe ma force mentale
Si tu avais encore des doutes, retiens ceci : la force mentale n’est pas un don réservé à une élite, elle se construit. Elle ne repose pas sur la brutalité envers soi-même, ni sur le fait de tout encaisser sans broncher.
Au contraire, elle se cultive à travers la compréhension de ses émotions, la remise en question de ses croyances limitantes, l’acceptation de l’échec comme un levier de progression et surtout, le respect de son propre bien-être.
Ne pas avoir de force mentale aujourd’hui ne signifie pas que tu ne peux pas en développer demain si Dieu le veut.
Alors, pose toi cette question : quelle est la première action que tu peux mettre en place dès aujourd’hui pour renforcer ta force mentale ?
•Te parler avec plus de bienveillance ?
•Prendre du recul face à tes émotions ?
•Remettre en question une croyance qui te freine ?
•Oser un défi qui te sort de ta zone de confort ?
•Te donner le droit de te reposer sans culpabiliser ?
Ne cherche pas à tout changer en un jour. La force mentale, comme tout apprentissage, se construit par des actions constantes, une prise de conscience progressive et une discipline bienveillante.
Tu mérites de te traiter en première classe. Maintenant, c’est à toi de jouer. Partage en commentaire la cause qui te parle le plus et l’action que tu comptes mettre en place pour développer ta force mentale et émotionnelle!
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