Comment arrêter de pleurer pour rien ? C’est surement la question que tu te poses si tu es arrivée ici. Tu as peut être déjà entendu:
“Tu pleures pour rien”,
“Tu es vraiment trop sensible”,
“Sois forte et retiens tes larmes”
Ces phrases vous semblent-elles familières ?
Vous sont-elles déjà adressées, vous laissant avec un sentiment de malaise et d’incompréhension ?
C’est normal et cela arrive bien plus souvent qu’on ne le croit!
Ces mots, souvent prononcés sans penser à leur impact, peuvent nous faire sentir honteuses et dévalorisés.
Mais pourquoi ces réactions ?
Pourquoi nos larmes, signe naturel de nos émotions, sont-elles si souvent rejetées ou mal comprises ?
Dans cet article, nous allons démystifier ensemble ces moments où nous pleurons “pour rien” et découvrir des stratégies pour accueillir nos émotions avec plus de fluidité et même d’assurance!
1. Pleurer pour rien : comprendre ses larmes
Si tu peux retenir une chose de cet article c’est celle-ci pleurer, ce n’est jamais vraiment “pour rien”. Que ça soit de la colère, de la frustration, de la déception, ou même un petit malaise, chaque larme qui coule a une histoire, une raison d’être.
Accepter que nos larmes ont une raison d’être est vraiment le premier pas pour mieux gérer ce qui se passe à l’intérieur de nous. C’est un peu comme devenir détective de ses propres émotions : on commence à creuser, à comprendre ce qui déclenche ces larmes. Est-ce une parole qui vous a blessée ? Un souvenir douloureux qui refait surface ? Ou peut-être une situation où vous vous sentez impuissante ou dépassée ? Il y a TOUJOURS une raison!
En mettant le doigt sur la véritable cause de nos pleurs, on peut commencer à travailler sur ces émotions. On apprend à les reconnaître, à les accueillir sans jugement. Et c’est là que les choses commencent vraiment à changer. On passe de quelqu’un qui subit ses émotions à quelqu’un qui les comprend et les gère. C’est un changement puissant, qui peut vraiment faire la différence dans notre quotidien!
Alors, la prochaine fois que les larmes viennent, prenez un moment. Respirez. Demandez-vous : “Qu’est-ce qui se passe vraiment ?” Cette simple question peut ouvrir la porte à une compréhension plus profonde de vous-même et à une manière plus saine de gérer vos émotions.
Et rappelez-vous, pleurer n’est pas un signe de faiblesse, mais un indicateur précieux que quelque chose en nous mérite attention, compassion et soin!
2. Comprendre ce qui nous affecte lorsqu’on pleurs
Maintenant que nous savons que nos larmes ne sortent pas de nulle part, il est temps de se pencher sur ce qui les provoque vraiment. Cette étape, c’est un peu comme jouer les détectives avec nos propres émotions pour comprendre ce qui se passe en nous.
Imaginez que vous êtes au boulot ou avec des amies, et soudain, quelque chose dit ou fait vous fait monter les larmes aux yeux. Parfois, ça peut être un mot, un geste, ou même une situation qui vous rappelle un mauvais moment. Ce sont ces petites choses qui appuient là où ça fait mal sans qu’on s’y attende.
Pour mieux gérer ces moments, pourquoi ne pas essayer de noter, même après coup, ce qui se passe quand vous sentez que les larmes arrivent ? Prenez un petit carnet et écrivez ce qui s’est passé juste avant que vous ne commenciez à pleurer. Ça peut être le ton de quelqu’un, une phrase précise, ou même votre état d’esprit à ce moment-là. Avec le temps, vous allez commencer à voir des schémas, des répétitions, et comprendre un peu mieux ce qui déclenche vos larmes.
Une fois que vous commencez à voir ces déclencheurs, vous pouvez vous penchez sérieusement dessus. Par exemple, si vous réalisez que les critiques au travail vous font souvent pleurer, peut-être que travailler sur votre estime personnelle ou préparer des réponses à ces critiques pourrait vous aider. Ça ne veut pas dire que vous ne pleurerez plus jamais, mais vous vous sentirez un peu plus préparée et ça vous touchera peut être moins en plein coeur!
Comprendre ce qui déclenche nos larmes, c’est le début pour mieux gérer nos émotions. Et en gérant mieux nos émotions, on peut non seulement se sentir mieux, mais aussi mieux expliquer aux autres ce dont on a besoin ou ce qui nous blesse, et ça, c’est super important pour des relations saines et épanouissantes!
3. Décrypter le mécanisme des pleurs
Retenez bien : les pleurs ne sont pas uniquement une réaction émotionnelle ; ils jouent également un rôle biologique crucial en termes de détoxification. Lorsque nous pleurons sous l’effet d’une émotion intense, notre cerveau se met en action pour libérer des substances biochimiques spécifiques, souvent désignées sous le terme de “toxines”. Ces substances accumulées au cours de périodes de stress ou de tension émotionnelle sont ainsi évacuées, ce qui procure en quelque sorte, un effet purificateur pour l’organisme!
L’une de ces substances est le cortisol, connu comme l’hormone du stress. En périodes de stress, les niveaux de cortisol dans notre corps augmentent, et les pleurs peuvent aider à réduire cette hormone. En effet, il a été scientifiquement observé que les larmes émotionnelles contiennent du cortisol, ce qui suggère que pleurer permet d’éliminer cette hormone du corps et peut réduire le stress.
Ce processus n’est pas seulement cathartique; il est vital pour notre santé mentale et physique. Ignorer ou réprimer nos pleurs peut entraver cette fonction naturelle, nous privant ainsi des bienfaits de ce mécanisme de “nettoyage interne”. En réalité, les larmes contiennent diverses substances, comme la leucine-enképhaline, un endorphine qui réduit la douleur et améliore l’humeur, et de l’adrénocorticotropine, qui est impliquée dans la régulation du stress.
Comprendre le rôle biologique des pleurs peut nous aider à les accepter comme une partie intégrante et saine de notre réponse émotionnelle. Au lieu de les voir comme un signe de faiblesse ou d’instabilité, nous pouvons les reconnaître comme un indicateur de notre besoin naturel de guérir et de nous purifier émotionnellement.
En acceptant les pleurs comme un élément essentiel de notre bien-être, nous encourageons une approche plus saine de la gestion des émotions, favorisant un équilibre psychologique plus stable.
4. Trouver des moyens personnalisés d’exprimer ses émotions pour gérer ses pleurs
Une fois que nous comprenons l’origine et les effets physiologiques de nos pleurs, comme la libération de cortisol et l’amélioration de notre équilibre émotionnel, il devient essentiel de trouver des façons saines et personnalisées d’exprimer ces émotions. L’écriture, le dessin, le sport, ou d’autres formes d’activités créatives peuvent servir d’exutoires puissants.
Tenir un journal d’introspection peut être extrêmement thérapeutique. L’acte d’écrire vos pensées et sentiments avec une méthode éprouvée peut aider à organiser vos idées, clarifier vos émotions, et vous permettre de voir l’évolution de vos sentiments au fil du temps. L’écriture offre un moment de réflexion qui peut faciliter la libération des émotions refoulées et diminuer le stress mental accumulé.
Ces activités permettent de transposer les émotions en images, ce qui peut parfois exprimer ce que les mots ne peuvent pas. Pour certaines personnes, la couleur et la forme peuvent capturer l’essence d’un sentiment avec plus de précision que le texte. Le dessin et la peinture engagent également le cerveau dans un processus créatif qui peut être méditatif et réduire l’activité des régions du cerveau associées au stress.
L’exercice physique est bien connu pour son rôle dans la diminution du stress et l’amélioration de l’humeur grâce à la libération d’endorphines, souvent appelées hormones du bonheur. Que ce soit la course à pied, le vélo ou la natation, l’activité physique peut aider à gérer les niveaux de cortisol, améliorant ainsi la santé physique tout en clarifiant l’esprit.
Toutes ces activités contribuent à réduire le stress en offrant une distraction saine, en diminuant les niveaux de cortisol, et en augmentant la production d’endorphines.
Engager régulièrement dans des activités créatives ou physiques peut améliorer la santé mentale en fournissant un sentiment d’accomplissement, en boostant l’estime de soi, et en réduisant les symptômes de dépression et d’anxiété.
En trouvant des moyens personnels et efficaces pour exprimer les émotions, nous les femmes développons une meilleure résilience face aux défis émotionnels, nous rendant plus capables et en capacité de gérer nos vies!
Finalement, reconnaître que vous avez des options pour exprimer vos émotions vous permet de grandir en maitrise de votre bien-être émotionnel et physique. Choisir l’activité qui résonne le plus avec vous est une partie non négociable de ce processus, car elle transforme non seulement la manière dont vous gérez les émotions, mais enrichit également votre vie quotidienne.
Naviguer à travers nos émotions n’est pas toujours un chemin facile, mais comprendre les mécanismes de nos larmes et les raisons pour lesquelles nous pleurons peut grandement éclairer notre parcours.
Cette introspection, vers une meilleure compréhension de soi ne se fait pas en un jour, mais chaque pas, chaque larme, et chaque moment de réflexion nous rapproche un peu plus de nous sentir plus à l’aise avec ce qui fait notre essence de femme et d’être humaine!
Se souvenir que pleurer n’est pas un signe de faiblesse mais une fonction naturelle et saine de notre corps nous aide à embrasser nos émotions avec plus d’acceptation et de compassion envers nous même et autrui.
Les larmes sont en quelque sorte, là pour nous purifier, pour libérer le stress et pour nous permettre de faire face à nos sentiments de manière constructive.
En explorant des moyens personnalisés pour exprimer et gérer ces émotions—que ce soit par l’écriture, le sport, l’art ou toute autre activité qui vous touche—vous investissez dans votre bien-être émotionnel, mental et physique.
Je vous encourage donc à accueillir vos larmes, à reconnaître leurs causes et à chercher des expressions saines pour ces moments chargés d’émotions.
Chaque larme a son histoire, et en les écoutant, vous pouvez apprendre beaucoup sur vous-même et sur la manière de naviguer dans ce monde avec une résilience renouvelée.
Prenez soin de vous et rappelez-vous : vos émotions sont compréhensibles, vos réactions valables, et votre parcours vers la guérison est possible!
Vous avez le droit, voir même le devoir, de vous traiter en première classe quand vous pleurez!
Ci-dessous, découvre l’épisode de podcast qui a donné naissance à cet article :
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