Comment se remettre en question de manière efficace?
Qu’est-ce qui transforme le réflexe de remise en question en un tourbillon de doutes et de torture presque sans fin?
Comment s’alimente la remise en cause?
Je voudrais attirer votre attention sur un “nœud” de raisonnement qui touche énormément de personnes.
On pourrait également appeler ce “nœud” un blocage ou une croyance limitante…
Cela concerne surtout les personnes qui prennent à cœur de progresser et d’être meilleures, hein ;)
Ne nous mentons pas, il y a aussi des personnes qui ne sont pas encore dans un état d’esprit où elles prennent la responsabilité de ce qu’elles sont… et heureusement, Dieu merci, ce n’est probablement pas votre cas si vous êtes en train de lire cet article ;)
Tout d’abord, commençons par creuser un peu sur ce qui nous rend plus enclin que d’autre à nous remettre souvent en question.
Loin de moi l’envie de faire des généralités, mais force est de constater que les personnes avec un sens profond de la justice et de l’équité sont plus à même de se remettre en question. En effet, la conviction profonde que l’on se doit d’être juste et d’agir selon certaines valeurs va pousser ces personnes à se demander très souvent si elles agissent en cohérence avec leur propre éthique.
Ensuite, sur le banc des “accusés” de la remise en question fréquente figurent les hypersensibles. En effet, ces personnes possèdent une capacité à ressentir de manière très intense les émotions ou les sentiments de leur entourage. Cela les rend par conséquent très enclin à éprouver le besoin de remettre des conversations, des échanges ou des moments de vie en perspective.
Ces personnes ont alors besoin de “vérifier” qu’elles n’ont pas de responsabilité… ou de culpabilité à avoir lorsqu’elles ressentent que leur interlocuteur est blessé, soucieux ou mal à l’aise.
D’autres individus ont également beaucoup de fil à retordre dans le domaine de la remise en question : ce sont ceux qui ont subi un entourage qui les a affublé, non seulement de beaucoup de responsabilités, mais également qui a eu tendance à utiliser des mécanismes de culpabilisation. Cette toxicité de rôle ou de manipulation, plus ou moins consciente, les a structuré à systématiquement envisager la possibilité qu’elles soient fautives. Cela agit comme un mécanisme de défense pour éviter les critiques, les blâmes et les rabaissements.
Voila quelques profils susceptibles de vaquer entre la remise en question et la remise en cause. Pour mieux saisir la différence entre ces deux mécanismes psychologiques, je vous propose d’écouter le podcast qui suit.
Et si vous souhaitez également progresser dans l’affirmation et l’assurance que vous éprouvez vis-à-vis de votre personne, et face au autres, cliquez sur le lien ci-dessous :
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